Publié dans Société

Pandémie du Covid-19 - La troisième victime malagasy morte à l’étranger, est infirmière

Publié le mercredi, 08 avril 2020



Alors que l’opinion locale était encore surprise par la disparition récente, en France à cause du Covid-19, de pasteur Van, de son vrai nom Ravanona Raliterason, voilà qu’elle risque de l’être encore plus. Récemment, l’on signale le décès de Debusschere  Soamaro Françoise (50 ans), alias Tatie Soazy pour les  intimes, cette infirmière ayant résidé et travaillé en Belgique. Elle est ainsi le troisième compatriote basé en Europe, et le deuxième soignant ayant été emporté par le coronavirus depuis que cette maladie a sévi dans le monde, en particulier sur le continent européen. De son vivant, la victime était aussi la trésorière de la Fimpima Benelux, cette association des orateurs malagasy en Belgique.
Son décès brutal a fait l’effet d’une bombe pour la diaspora établie dans ce pays de l’Union européenne.
D’ailleurs, c’est la Fimpima Benelux ainsi qu’Omer Beriziky, l’ambassadeur malagasy en Belgique, qui ont annoncé officiellement la triste nouvelle et rapidement relayée par le canal d’informations local. De ce fait, les paroissiens du MKMB ainsi que les membres de la Fimpima ont exprimé leur tristesse devant la mort de Tatie Soazy. Ils ont apporté leur soutien moral aux proches de la disparue. À la différence des deux autres malagasy établis à l’étranger et qui sont également décédés des suites de complications liées au coronavirus, aucun détail  n’a été fourni afin de retracer l’état clinique de l’infirmière avant sa mort.
De même, on n’a appris grand-chose sur la vie de la défunte sauf que des témoins, les rares qui l’ont côtoyée, l’ayant décrite comme une bon vivante et à la fois croyante. Une photo d’elle, toute souriante et diffusée sur la page facebook de la Fimpima Benelux, le confirme.
Dire que la nuit du 5 avril dernier, le pasteur Ravanona Ramaharavo Raliterason, alias Van fut emporté à son tour  dans son appartement du XXème arrondissement de Paris. Mais bien avant tout cela, le premier malagasy à décéder du Covid-19 le 21 mars dernier à Lille, un personnel soignant,  fut le Dr Jean-Jacques Razafindranazy.
Recueillis par F.R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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