Bien que le pays entier soit en confinement pour Pâques 2020, cela n’a pas empêché de voir nos routes faire des victimes. Durant le week-end festif, on a enregistré 3 morts et 43 blessés dont 7 graves selon à la fois un bilan de la Gendarmerie et de l’HJRA Ampefiloha qui n’a enregistré aucun cas de décès.
Dans la majorité des cas, toutes ces personnes mortes ou blessées, ont été victimes d’accidents de la circulation survenus au cours des journées du samedi, dimanche et lundi matin, et ce, non seulement dans la Capitale, ou plutôt dans sa périphérie, mais aussi dans l’ensemble du pays. Et généralement aussi, ces drames ont été les faits de transport en commun. C’est le cas, dimanche dernier, sur une route nationale desservant Vangaindrano où un véhicule de transport collectif a fait une embardée. Bilan, un homme de 20 ans fut tué sur le coup lorsqu’il fut littéralement écrasé sous le véhicule, tandis que plusieurs autres passagers furent blessés. D’après une source d’information de la région, l’état déplorable de la route, serait à l’origine de l’accident.
Les accidents ayant provoqué les deux autres décès sont survenus à la fois sur la RN9 dans les environs de Toliara II et dans le District de Sambava. Plusieurs autres personnes ont été également blessées lors d’accidents se produisant dans ces deux dernières localités où le confinement n’est pas de rigueur.
Plus près, ou précisément à Mahazina Anjiro, sur la RN2, un minibus de transport Mercedes Sprinter s’est télescopé avec une moto qui venait en contresens. Preuve que le choc fut terrible, le minibus a fait des tonneaux et la moto fut totalement endommagée. Le motocycliste a payé le plus lourd tribut à cet accident, sa vie étant sérieusement mise en cause, mais les passagers du Sprinter ne l’étaient pas moins aussi. Un excès de vitesse jointe à une négligence de part et d’autre.
Pour revenir à la situation dans la Capitale, les accidents de la circulation ont nettement diminué en nombre par rapport aux années précédentes, mesures restrictives oblige ! Pour une fois, le service de la réanimation chirurgicale de l’HJRA Ampefiloha connaît un certain répit. Idem dans d’autres services, en particulier celui des urgences proprement dites. Les médecins n’ont à régler que des petits bobos liés à des accidents de la vie courante tels que des chutes ou autres blessures occasionnées par des objets tranchants chez quelques patients.
Franck R.