Publié dans Société

Insécurité en ville pendant le confinement - Quand des bandes de 4'mis sèment la terreur

Publié le mardi, 14 avril 2020

Depuis que les mesures du confinement se sont prolongées, des sans-domicile fixe ou 4'mis ont pris le relais aux bandits, les vrais. Cette situation est de plus en plus observée dans certains secteurs de la Capitale dont les environs d'Analakely et Behoririka, rendant ainsi les habitants à être très prudents notamment lorsqu'ils sont obligés de sortir seul le matin.  Des quartiers situés dans le cœur de la Capitale comme à Antaninarenina, sont touchés par cette nouvelle forme d'insécurité. Des riverains qui habitent dans le périmètre de la pharmacie Pergola se plaignent par exemple des agissements de ces 4'mis. 

Pour l'intimider, ils chargent leur victime avec des pierres avant de la détrousser. C'est le cas d'un habitant du quartier qui a été attaqué dans la matinée du lundi de Pâques dernier. D'après sa version, la victime a passé son plus mauvais quart d'heure lorsque ces 4'mis s'en prenaient violemment  à elle.  Heureusement, ce piéton a eu le réflexe de donner l'alerte et des policiers sont arrivés assez rapidement à la rescousse. « Sans ces Forces de l'ordre pour me secourir, ces individus n'ont pas hésité à m'agresser », explique-t-il encore.

Notre interlocuteur de préciser encore que cette bande de vagabonds  s'attaque à tous les piétons qui ont le malheur de tomber dans leurs griffes  à certaines heures de la matinée. Face à ce danger,  les riverains demandent aux autorités d'interdire à ces 4'mis de se regrouper dans ce secteur d'Antaninarenina. Et ils jugent que cette mesure,  qui consiste à faire déguerpir ces  individus errants squattant les lieux, devra être appliquée même après la levée des mesures de confinement. Une mesure qui s'avère juste eu égard à la présence de quelques  groupes isolés de 4'mis, qui écument non seulement à Antaninarenina, mais aussi à Ambodifilao, à Tsaralalàna, Behoririka (Pont),  Petite vitesse, à Ambohijatovo, Antaninandro, Antanimena, etc.

A part les agressions ciblées ou isolées, le cambriolage est aussi  l'autre phénomène du banditisme qui caractérise  cette période de confinement. C'était le cas vers minuit le lundi de Pâques à Ambohimitsinjo Ambohimanarina. Là, un suspect de 51 ans aurait essayé de faire effraction dans le domicile d'un particulier, un couteau en main. Mais l'alerte fut donnée assez rapidement et que la Police l'a surpris sur place. Aussitôt après son arrestation, le quinquagénaire fut emmené au commissariat où il était soumis à une enquête. 

F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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