Pour l'intimider, ils chargent leur victime avec des pierres avant de la détrousser. C'est le cas d'un habitant du quartier qui a été attaqué dans la matinée du lundi de Pâques dernier. D'après sa version, la victime a passé son plus mauvais quart d'heure lorsque ces 4'mis s'en prenaient violemment à elle. Heureusement, ce piéton a eu le réflexe de donner l'alerte et des policiers sont arrivés assez rapidement à la rescousse. « Sans ces Forces de l'ordre pour me secourir, ces individus n'ont pas hésité à m'agresser », explique-t-il encore.
Notre interlocuteur de préciser encore que cette bande de vagabonds s'attaque à tous les piétons qui ont le malheur de tomber dans leurs griffes à certaines heures de la matinée. Face à ce danger, les riverains demandent aux autorités d'interdire à ces 4'mis de se regrouper dans ce secteur d'Antaninarenina. Et ils jugent que cette mesure, qui consiste à faire déguerpir ces individus errants squattant les lieux, devra être appliquée même après la levée des mesures de confinement. Une mesure qui s'avère juste eu égard à la présence de quelques groupes isolés de 4'mis, qui écument non seulement à Antaninarenina, mais aussi à Ambodifilao, à Tsaralalàna, Behoririka (Pont), Petite vitesse, à Ambohijatovo, Antaninandro, Antanimena, etc.
A part les agressions ciblées ou isolées, le cambriolage est aussi l'autre phénomène du banditisme qui caractérise cette période de confinement. C'était le cas vers minuit le lundi de Pâques à Ambohimitsinjo Ambohimanarina. Là, un suspect de 51 ans aurait essayé de faire effraction dans le domicile d'un particulier, un couteau en main. Mais l'alerte fut donnée assez rapidement et que la Police l'a surpris sur place. Aussitôt après son arrestation, le quinquagénaire fut emmené au commissariat où il était soumis à une enquête.
F.R.