Publié dans Société

Restriction dans le transport - D’autres moyens de locomotion rustiques supplantent les minibus

Publié le jeudi, 16 avril 2020

La restriction de moyens pour circuler en ville dans les véhicules de transport comme les taxis-ville ou les taxis-be dans ce contexte du COVID-19, a fait apparaître momentanément des types de locomotion plutôt rudimentaires dans la Capitale. Depuis quelques jours, le public est de plus en plus habitué à voir des bicyclettes ou autres carrioles transportant des citadins,  supplantant temporairement ainsi les minibus immobilisés. Ainsi, des débrouillards, si on peut les qualifier comme tels, profitent de la situation pour s’inventer le métier de transporteurs,  faute  de taxis ou de taxis-be.

A certains égards, ces charrettes et autres vélos aident les usagers, notamment pour certains commerçants qui habitent dans un rayon de 2 à 3 kilomètres autour du centre-ville. Ainsi, pour ceux qui choisissent de se déplacer en  charrette, les frais oscillent entre 1500 ariary et 2000 ariary par personne pour le même trajet décrit plus haut. Un char à bras peut transporter jusqu’à six personnes. Mais ce tarif est susceptible de s’élever jusqu’à 20 000 ariary au cas où le passager emmènerait d’imposants bagages avec lui. Quant aux vélos, chaque véhicule peut effectuer  ou desservir le même itinéraire au moins cinq fois dans la journée.

Si telle est la situation dans le centre-ville, un autre changement s’observe aussi dans la banlieue ou dans la périphérie de la Capitale. Là, on voit de plus en plus de cyclo-pousses venant de ces bas-fonds de la ville circuler actuellement au cœur de celle-ci, en pleine  période de confinement. Ainsi, la Capitale prend progressivement le pas à d’autres grandes cités des Régions sur cet autre moyen de déplacement plutôt commode en raison de la capacité du véhicule pour transporter plus d’une personne. Enfin, il existe également  un autre choix : le taxi-moto. Cependant, les utilisateurs sont devenus plus méfiants depuis que les autorités  ont décidé de les interdire de transporter des passagers.

F.R.

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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