Actuellement, un agent de police croupit en prison pour affaire de corruption. Toutefois, il ne s’agit pas de cette récente affaire ayant fait le buzz sur les réseaux sociaux, mais qui serait sans fondement. Malgré la fermeté affichée par le ministère de la Sécurité publique, surtout en cette période de confinement pour cause de Covid-19, des policiers arrivent encore à s’empêtrer dans des affaires de corruption. Depuis le début de cette année, et en marge de récentes suspicions, un policier a été placé sous mandat de dépôt après son déferrement, pour le même motif, au cours de ces dernières semaines. C’est le fruit d’une enquête menée au niveau de l’Inspection générale de Police (IGPN). « Le policier en cause est poursuivi pour une infraction de type pénal. D’autant plus que les preuves permettant de l’enfoncer étaient réunies. Ce qui l’a conduit finalement en prison », confie une source policière.
Toujours dans le courant de cette année, quatre autres affaires impliquant des fonctionnaires de la Police sont encore à l’étude au niveau de l’IGPN. Pour l’une ou l’autre, le dossier serait en stand-by, étant donné que les enquêteurs seraient encore sur le point de réunir les preuves nécessaires, lesquelles permettant de justifier les poursuites à l’encontre des fonctionnaires mis en cause.
Généralement, la corruption impliquant un fonctionnaire de la Police s’observe notamment en matière de circulation en ville, faisant encore l’objet de restriction actuellement. Le ministre de la Sécurité publique affirme ne pas tolérer le fait que des éléments de la Police soient entraînés dans des affaires de corruption, et que les mesures disciplinaires attendant ceux pris en faute sont à la mesure du type d’infraction dont on les incrimine.
Puisqu’il n’existe pas de corrompus sans les corrupteurs, l’IGPN se sent également dans le devoir de rechercher les premiers. Pour parvenir à cet objectif, la Police ne cesse de sensibiliser, sinon d’exhorter le public à ne pas hésiter à donner un renseignement, voire dénoncer les personnes en cause.
Franck R.