Les habitants, qui sont constitués d’étudiants n’ayant pas regagné les régions d’où ils viennent, étaient particulièrement impitoyables envers le suspect : ils l’ont battu sans ménagement, lui ont transpercé le dos avec une barre de fer, enfin bien pire encore, l’ont presque scalpé à une cuisse. Malgré donc la sensibilisation sinon les sérieux avertissements des autorités, les riverains, comme dans pareille situation, n’ont même pas daigné à appeler la Police mais ont préféré se comporter toujours comme des justiciers. Néanmoins, certains ont eu quand même le réflexe d’informer les Forces de l’ordre. C’était une patrouille mobile de police communale qui a répondu, en premier à l’appel, avant que des éléments de la Police nationale, n’arrivent finalement, eux aussi sur place pour ramener à la fois l’ordre et conduire la victime, tout en sang à l’hôpital.
D’après un habitant de cette cité estudiantine, ses complices ont réussi à s’échapper au moment de l’alerte. Ces bandits ont profité à ce que beaucoup d’universitaires étaient rentrés dans leurs régions d’origine pour cause de Covid-19, pour faire effraction dans le logement vide des locataires. Ces faits révèlent une fois de plus que le fait de se hasarder à voler dans les logements des universitaires d’Ankatso, est souvent synonyme de la mort pour des malfaiteurs imprudents. Jointe au téléphone hier, la Police a affirmé que la victime serait encore sous soins et qu’il faudra attendre son rétablissement avant qu’on puisse parler d’une enquête.
Franck R.