Publié dans Société

Tentative de vol et effraction à la Cité d’Ankatso - Un suspect victime de la foudre populaire

Publié le dimanche, 19 avril 2020

La zone de la Cité des étudiants de l’université d’Ankatso était en ébullition samedi matin, dernier. Un homme de 40 ans y était aperçu par des riverains. Il a tenté de voler dans l’appartement d’un universitaire, alors absent des lieux. Le suspect avait déjà réussi à évacuer un frigidaire à l’extérieur lorsque les riverains l’ont surpris.  Il n’a même pas eu le temps de transporter le lourd objet avec lui dans sa fuite car une meute de personnes aveuglées par la colère,  était  déjà sur lui pour lui déverser leur colère.  Les coups pleuvaient et la victime, qui était désarmée, donc totalement livrée à la merci du fokonolona, y a failli laisser des plumes.

Les habitants, qui sont constitués d’étudiants n’ayant pas regagné les régions d’où ils viennent, étaient particulièrement impitoyables envers le suspect : ils l’ont battu sans ménagement, lui ont transpercé le dos avec une barre de fer, enfin bien pire encore, l’ont presque scalpé à une cuisse. Malgré donc la sensibilisation sinon les sérieux avertissements  des autorités, les riverains, comme dans pareille situation, n’ont même pas daigné à appeler la Police mais ont préféré  se  comporter toujours comme des  justiciers. Néanmoins, certains ont eu quand même le réflexe d’informer les Forces de l’ordre. C’était une patrouille mobile de police communale qui a répondu, en premier à l’appel, avant que des éléments de la Police nationale, n’arrivent finalement, eux aussi sur place pour ramener à la fois l’ordre et conduire la victime, tout en sang à l’hôpital. 

D’après un habitant de cette cité estudiantine, ses complices ont réussi à s’échapper au moment de l’alerte. Ces bandits ont profité à ce que beaucoup d’universitaires étaient rentrés dans leurs régions d’origine pour cause de Covid-19, pour faire effraction dans le logement  vide des locataires. Ces faits révèlent une fois de plus que le fait de se hasarder à voler dans les logements des universitaires d’Ankatso, est souvent synonyme de la mort pour des malfaiteurs imprudents. Jointe au téléphone hier, la Police a affirmé que la victime serait encore sous soins et qu’il faudra attendre son rétablissement avant qu’on puisse parler d’une enquête.

Franck  R.

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Editorial

  • Haro sur la traite des personnes !
    A l’aube du XXIème siècle, le monde traine encore ses vieilles casseroles, ses viles pratiques héritées des ancêtres depuis la nuit des temps. La traite, l’esclavage et d’autres habitudes qui dataient de l’antiquité persistent de nos jours d’une manière ou d’une autre. En fait, ils se modernisent de telle sorte que l’esprit de l’homme moderne ne soit pas offusqué tout au moins tolère. Certains pays dont Madagasikara s’enlisent dans des pratiques sociétales déshonorantes, humiliantes et contre-productives. La Grande île n’a pas réussi jusque-là à se débarrasser de ces viles conditions de traitements vis-à-vis des femmes. La traite des personnes existe toujours malgré les déclarations d’intention, les bonnes initiatives etles engagements pris en faveur des descendantes d’Eve. Malheureusement, le mal persiste ! Soulignons que l’usage des termes « traite des personnes » est un mode moderne de dire la chose et ne pas évoquer la réalité exacte à savoir « l’esclavage …

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