Publié dans Société

Accès à l’eau potable - 120 citernes supplémentaires dispatchées dans 30 Fokontany

Publié le dimanche, 19 avril 2020

L’eau est essentielle dans cette lutte contre la propagation du Coronavirus dans le pays. C’est pourquoi, il est d’autant plus important de faciliter son accès au plus grand nombre, plus particulièrement aux personnes les plus démunis. En collaboration avec l’UNICEF, la société nationale d’eau et d’électricité a donc mis en place l’initiative « Water Service Point » dans la Capitale. « Comme son nom l’indique, ce nouveau service est une solution d’urgence mise en place pour répondre aux besoins en eau potable dans les quartiers les plus démunis. Ce service modifiera ainsi toute la gestion et la distribution d’eau dans ces quartiers.

Plus de 120 citernes seront alors déployées dans les zones en difficulté d’approvisionnement en eau  dans la ville d’Antananarivo comme Iavoloha ou encore Itaosy pour assurer la distribution. En tout, plus d’une trentaine de Fokontany dans la Capitale bénéficieront de ce programme. Ces citernes seront notamment gérées par des agents de la JIRAMA. Mais le fonctionnement sera le même que les bornes fontaines» a expliqué Rivo Radaniela, directeur général adjoint chargé du marketing, de la digitalisation et de la vente de la JIRAMA. 

Proximité

Pour sa part, Joséphine et sa famille consomment près de neuf bidons par jour. Habituellement, elle s’approvisionne en eau dans les points d’eau aux alentours. Mais quand cela n’est pas suffisant, elle est obligée d’en acheter. Avoir des distributeurs d’eau potable de proximité lui facilite les choses. « Water Service Point » est alors une mesure concrète d’accompagnement de la population dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour l’accès à l’eau potable et aux dispositifs de lavage de mains. Cette habitude étant le principal moyen pour éviter la propagation du COVID-19. « Avec  Water Service Point, nous améliorons donc la qualité de nos services, surtout en cette période, où l’eau est plus qu’essentielle pour endiguer la propagation de cette pandémie dans le pays», notifie ce responsable. 

Toutefois, l’approvisionnement de chaque citerne sera révisé et adapté en fonction des besoins des usagers de la JIRAMA. Cette mesure sera également appliquée dans la ville de Toamasina. 

Rova Randria

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Editorial

  • Haro sur la traite des personnes !
    A l’aube du XXIème siècle, le monde traine encore ses vieilles casseroles, ses viles pratiques héritées des ancêtres depuis la nuit des temps. La traite, l’esclavage et d’autres habitudes qui dataient de l’antiquité persistent de nos jours d’une manière ou d’une autre. En fait, ils se modernisent de telle sorte que l’esprit de l’homme moderne ne soit pas offusqué tout au moins tolère. Certains pays dont Madagasikara s’enlisent dans des pratiques sociétales déshonorantes, humiliantes et contre-productives. La Grande île n’a pas réussi jusque-là à se débarrasser de ces viles conditions de traitements vis-à-vis des femmes. La traite des personnes existe toujours malgré les déclarations d’intention, les bonnes initiatives etles engagements pris en faveur des descendantes d’Eve. Malheureusement, le mal persiste ! Soulignons que l’usage des termes « traite des personnes » est un mode moderne de dire la chose et ne pas évoquer la réalité exacte à savoir « l’esclavage …

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