Publié dans Société

Kidnapping - Un pharmacien indo-pakistanais victime

Publié le lundi, 27 avril 2020

Nul ne s’est guère attendu à ce qu’un kidnapping allait de nouveau se produire en cette période de confinement au pays. Hier, c’était au tour du propriétaire de Sophasu, grossiste répartiteur de médicaments de la Capitale, d’être la victime. Il était dix heures moins le quart,  quand Anil Karim, un Indopakistanais de nationalité française, conduisait tranquillement sa voiture, une Ford escape bleu marine sur une voie passant du côté d’Ambohibe Ilafy. Il se dirigeait  sans soupçonner rien d’anormal vers la sortie d’Ambohimangakely. Tout à coup, l’automobiliste s’est aperçu que la voie a été  barrée devant lui, juste à un point de cette localité. Des moellons y avaient été intentionnellement placés de façon à ce qu’ils obstruent la chaussée. 

Sitôt que la voiture s’est immobilisée, des individus, arrivés à bord de motos mais dont le nombre n’a pas été communiqué, se sont approchés avec des armes de poing. Les ravisseurs se sont engouffrés dans la voiture et ont obligé Anil Karim de reprendre la route. Ils ont ensuite abandonné non loin de là le véhicule. Indéniablement,  les bandits ont  emmené leur otage à bord d’une autre voiture vers une destination inconnue. Depuis, personne n’a plus aucune nouvelle de l’otage.  Pour l’heure aussi, les ravisseurs ne se sont pas encore manifestés. 

Interrogée sur les faits, la Police a affirmé être, elle aussi, sur le point de vérifier la véracité de l’information. Ce qui explique son impossibilité à fournir aucune version officielle sur le déroulement de l’enlèvement, encore moins de savoir le nombre des assaillants. « La Police n’a même pas démarré une enquête mais vérifie seulement encore », confie une source policière à ce propos. 

Actuellement, une lourde tâche attend les enquêteurs, en particulier cette brigade spéciale anti-kidnapping récemment mise sur place et qui a été destinée à supplanter l’ex-cellule mixte comprenant des enquêteurs de la Police et de la Gendarmerie. Il s’agit du premier enlèvement de l’année en cours dans la Capitale malagasy. Le dernier remonte à décembre 2019, à Soavimbahoaka, où la victime avait été la cible pour la deuxième fois, la première s’étant déroulée cinq années plus tôt.

Franck R.

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Editorial

  • Uniquement, des résultats !
    Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux. Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose…

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