Publié dans Société

Application des barrières sanitaires - Un relâchement, malgré les contrôles

Publié le mardi, 28 avril 2020


Des citoyens et transporteurs désobéissants. Le respect des barrières sanitaires dans les transports en commun commence à se relâcher autant que le contrôle. Des taxis-be exerçant dans la zone urbaine et suburbaine ne pratiquent plus le gel désinfectant à l’entrée du véhicule et on constate le grand désordre dans les bus.
  Questionnés sur ce fait, ces aides- chauffeurs ont avancé qu’ils ne disposent plus de gel. Cependant, chaque taxi-be est approvisionné tous les deux jours. D’autres avancent qu’ils ne le pratiquent que sur les passagers qui en demandent. « Le temps nous presse durant les heures de pointe, nous ne donnons pas le gel aux passagers puisque ces derniers s’empressent de monter dans le bus et nous n’avons plus le contrôle sur qui a lavé ses mains ou pas », avance un transporteur.
Ces derniers temps, ces transporteurs ont réclamé de travailler à plein temps, mais ils se trouvent qu’ils figurent parmi les indisciplinés et ils ne sont pas capables de respecter les mesures mises en place par le ministère de tutelle. De l’autre côté, le contrôle est insuffisant. Et comme d’habitude, ces derniers trouvent toujours un moyen de circuler à l’insu des contrôleurs. D’ailleurs, l’Agence des transports terrestres (ATT) renvoie la balle à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) concernant le contrôle des taxis- be dans la zone urbaine, face à l’accomplissement de ces barrières sanitaires.
Concernant le port de masque de protection, le nombre des personnes qui portent de masque diminue. Contrairement à la première journée, elles ne se soucient plus des sanctions qui les attendent.
Pour la semaine prochaine, le Centre de commandement opérationnel misera sur  le renforcement des sanctions pour ceux qui ne respectent pas les mesures avance le coordonnateur du centre, lundi dernier, le Genéral Elack Andriankaja, durant son intervention à la Télévision nationale malagasy. 
Anatra R.



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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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