Publié dans Société

Suspension des marchés hebdomadaires - La tension monte à Andravoahangy

Publié le mercredi, 13 mai 2020

Un grand rassemblement à Andravoahangy. Très tôt dans la matinée d’hier, les Forces de l’ordre ont occupé la place du marché à Andravoahangy. D’après la déclaration du coordonateur général du Centre de commandement opérationnel - Covid-19, depuis le début de cette semaine, tous les marchés hebdomadaires dans la Capitale sont de nouveau suspendus, notamment celui de Mahamasina à chaque jeudi, le marché du mercredi à Andravoahangy et celui du samedi à Isotry. Hier, des marchands de tissus de confection sont encore venus au marché pour étaler leurs marchandises. 

Cependant, les Forces de l’ordre sont strictes quant à l’application de la loi et n’ont laissé aucun commerçant opérer sur les lieux. Seuls, les restaurateurs et les gargotiers sont autorisés à ouvrir leurs portes jusqu’à 13h. Une distinction qui a provoqué la colère de commerçants puisque d’après ces derniers, la même mesure devrait être appliquée à tous, sans exception. D’ailleurs, ils ont avancé de ne pas être au courant de cette suspension du marché hebdomadaire qu’hier.

En rappel, depuis l’augmentation du nombre de cas contacts du Covid-19 dans la Capitale, de nouvelles dispositions ont été mises en place, entre autres la limitation des déplacements, la suspension des marchés hebdomadaires, tout cela afin de lutter contre la propagation de cette pandémie. Concernant les marchés publics, leur cas est délicat dans la mesure où l’on y remarque le non-respect des barrières sanitaires. En effet, ni les commerçants, ni les clients ne portent de masque et n’utilisent de gel hydro-alcoolique. Après le confinement règlementé, les commerçants ont commencé à reprendre peu à peu leurs activités, mais la négligence de certains d’entre eux a failli mettre en danger des millions de citoyens.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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