Publié dans Société

Fausse panique à Ankazomanga - Un chef de famille en état de crise en pleine rue

Publié le lundi, 18 mai 2020
Fausse panique à Ankazomanga - Un chef de famille en état de crise en pleine rue Photo facebook



En ce temps où la pandémie du Covid-19, qui venait de faire une victime, crée la psychose dans la Capitale, le moindre fait suspect ayant trait à une quelconque maladie, suffit à provoquer la panique. C’était le cas à Ankazomanga, vers 8h, hier matin. Un chef de famille de 62 ans, chauffeur de son état, a subitement perdu connaissance juste tout près d’une pharmacie du quartier. Mais avant de s’écrouler ainsi, il a d’abord fait une crise se traduisant par une dyspnée aiguë.

Du coup, les passants se sont affolés. Personne n’a osé s’approcher de la victime, les gens lui soupçonnant d’être contaminé par le coronavirus. D’ailleurs, les directives recommandent de s’abstenir de tout contact avec une personne soupçonnée d’avoir été contaminée. De guerre lasse,  ils ont informé des policiers qui se tenaient à un carrefour situé non loin de l’endroit. A leur tour, les agents des Forces de l’ordre ont appelé le 913, le numéro vert du CCO - Covid-19. Mais là, l’inquiétude a atteint son paroxysme lorsque l’équipe d’intervention de ce centre de commandement, semblait avoir été retardé dans son intervention. « Nous attendons une heure avant qu’une équipe d’intervention n’arrive afin d’embarquer le malade », déclare en substances un élément des Forces.

Puisqu’il s’agit d’un cas suspect (Covid-19), le malade fut évacué d’urgence au village Ivoara d’Andohatapenaka, ce centre étant prévu à accueillir les personnes soupçonnées d’être contaminées par le coronavirus. Pour le moment, rien n’a filtré encore du résultat de l’observation médicale, sinon du test de positivité sur le sexagénaire.

Ce dernier n’aurait jamais subi une telle crise, du moins selon un membre de sa famille. D’ailleurs, cette personne n’a pas caché sa surprise lorsqu’on l’eut informé sur la crise qui a fait s’effondrer le sexagénaire. Seulement, ses proches expliquent qu’il aurait un problème de tension artérielle mais aussi de goutte. Sans doute, sa subite difficulté à respirer aurait un lien à ces maladies. Mais même le concerné semble ne pas bien comprendre ce qui venait de lui arriver, n’ayant pas l’habitude de connaître une quelconque crise. « J’avais conduit mon employeur à l’usine lorsque j’ai commencé à respirer difficilement. Je suffoquais tellement qu’ils m’ont transporté à cette pharmacie, mais je m’étais évanoui », raconte-t-il, d’une voix un peu haletante. La balle est donc dans le camp des médecins pour apporter la lumière sur le cas de ce père de famille.

Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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