Publié dans Société

Ministère de l'Education nationale - 4 000 maîtres-FRAM recrutés

Publié le vendredi, 22 mai 2020

6ème vague. L'accueil des maîtres-FRAM dans la famille des fonctionnaires se poursuit. Hier, le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) a officialisé le recrutement de 4 000 enseignants  dont  374 vaquant dans la Région d'Analamanga comme agents de l'Etat. Andriamanana Josoa Iarintsambatra Rijasoa, numéro un dudit ministère, leur a remis en main propre leurs contrats de travail. Ces enseignants vont désormais recevoir un bon de caisse venant du Trésor public en guise de compensation mensuelle dans quelques temps, une fois toutes les démarches administratives achevées.

« J'ai enseigné pendant 6 ans auprès d'une Ecole primaire publique située en centre-ville avant d'être recrutée comme fonctionnaire. J'ai déjà exercé durant 10 ans dans une école privée avec un total de 16 années de dévouement à l'enseignent des enfants malagasy avant d'intégrer cette école publique. Nous les maîtres-FRAM, nous percevons mensuellement dans les 200 000 ariary au maximum. Malheureusement, une grande majorité  reçoit encore le maigre salaire de 60 000 à 100 000 ariary. En général, la somme dépend de l'effectif des établissements scolaires et l'enthousiasme des parents d'élèves à payer leur part. C'est une grande victoire pour nous d'être embauchés par le ministère de tutelle », a témoigné l'une des bénéficiaires. 

En marge de la cérémonie de lancement officiel de la remise des contrats de travail aux maîtres-FRAM, laquelle s'est tenue au MENETP sis à Anosy, le gouverneur de la Région d'Analamanga, Hery Rasoamaromaka, venu assister les équipes dudit ministère, a soulevé de nombreuses difficultés rencontrées par ces enseignants, tout en insistant sur la responsabilité des responsables hiérarchiques. « Les autorités compétentes ont le devoir de valoriser et prioriser nos enseignants. Si nous sommes là aujourd'hui, c'est grâce aux enseignants. Si les ministres et les députés ont pu accéder à leur place actuelle, c'est aussi grâce aux enseignements qu'ils leur ont livrés. Pourquoi les enseignants ne peuvent-ils pas percevoir une prime comme les douaniers ou encore les employés du Trésor public ? Après tout, ce sont les enseignants qui nous ont inculqué les fondements de base pour assurer notre carrière. Nous devrons être redevables envers nos éducateurs pour les sacrifices qu'ils ont faits. Particulièrement, la loi de Finances devrait être en leur faveur », a-t-il interpellé. 

Pour le ministre de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel, de telle étape contribue considérablement au développement de la Grande île.  « Si nous espérons apporter du développement, l'éducation devra être en progression. En ce qui concerne l'amélioration du système éducatif à Madagascar, la première étape se concentre sur nos enseignants. Ils servent la communauté et lui inculquent d'innombrables savoirs », a-t-elle souligné. 

K.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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