Publié dans Société

Education nationale - La ministre intérimaire se fie aux techniciens

Publié le lundi, 08 juin 2020

Aucune date divulguée. La ministre par intérim auprès du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP), Léa Béatrice Assoumacou, ne s'est pas prononcée quant à la tenue des examens officiels pour cette année scolaire. « Puisque je viens d'être nommée provisoirement à ce poste, je vais prochainement réunir les techniciens pour en parler. Il en est de même pour les autres sujets à débattre auprès du ministère », a-t-elle répondu à la presse, à l'issue de la passation de service, hier à Anosy.

Les enquêtes sur les 8 milliards d'ariary destinés pour l'achat de bonbons aux élèves ainsi que celles sur d'autres sommes conséquentes pour divers projets font partie de ces sujets. « Je reste persuadée que l'éducation constitue la clé du développement. Ainsi, je fais appel à la collaboration de tout un chacun pour y arriver. Ma porte reste grande ouverte à tout le monde, que ce soit les directeurs centraux et régionaux, les syndicats ou encore les enseignants », a-t-elle lancé. La ministre intérimaire, également à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, n'a pas manqué de remercier la responsable sortante pour les efforts déployés et les activités entreprises auprès du MENETP durant les quelques mois qu'elle a passés au sein de ce poste. Pour sa part, Rijasoa Josoa Andriamanana, la ministre sortante, a exprimé sa reconnaissance envers le Président de la République et le Premier ministre de lui avoir fait confiance durant son service. Elle a aussi remercié tous les collaborateurs, depuis les directeurs généraux jusqu'aux chauffeurs, en passant par les employés.

P.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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