Publié dans Société

Incendie au Vatobe, 67ha - Les habitants victimes  du feu et de voleurs

Publié le mercredi, 24 juin 2020

Les dégâts matériels causés par l'incendie qui s'est produit avant-hier au Vatobe, 67ha sont colossaux. Outre ceux qui sont partis en fumée, beaucoup de biens ont été dérobés par des voleurs. D'après l'explication de Jean Marc, parmi les victimes des larcins, il a pu sauver quelques-uns de ses meubles comme l'armoire, le canapé, ainsi qu'un écran plat, une radio, une machine à coudre, les vaisselles. Mais dès que ces objets sont sortis de la maison, ils ont été emportés par des voleurs.

« Une fois que le feu ait été maîtrisé, le chagrin a été plus grand que l'incendie. Nous n'avons pu récupérer que le tiers des biens que nous avons pu sauver des flammes. Tous les objets de valeur ont disparu », se plaint ce père de famille. D'ailleurs, dans l'urgence, ses biens ont été laissés au bord de la rue et ont été confiés aux voisins. Le reste a été déposé chez les familles. Et malheureusement, beaucoup parmi les victimes n'ont pu emporter que les vêtements qu'ils ont portés ce jour-là. C'est le cas d'une famille composée de 5 membres. Ils n'étaient pas chez eux quand le drame a eu lieu. Le temps d'arriver à la maison, tous les objets ont été déjà envahis par les flammes. D'autant plus que leur habitation se trouve à moins d'un mètre seulement du lieu de départ de l'incendie.

Une trentaine de tentes sont installées au terrain de foot situé dans l'enceinte de l'Assurance Ny Havana, aux 67ha pour accueillir les sinistrés. Pendant une quinzaine de jours, ils sont pris en charge par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et ses partenaires.

Durant sa rencontre avec la presse, le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja a avancé qu'aucun décès n'a été enregistré lors de cet incendie, mais seulement quelques personnes blessées. Actuellement, une enquête est en cours afin de connaître l'origine du drame.

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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