Publié dans Société

Guerre sans merci contre le Covid-19 - Tous derrière nos personnels de santé

Publié le dimanche, 05 juillet 2020


Où qu’ils soient, à Analamanga, Toamasina, Mahajanga, en ville ou en brousse, la pensée de tous les Malagasy va aux personnels de la santé. Des militaires aux fronts en temps normal,  ils sont devenus en trois mois des commandos de la première ligne pour combattre la pandémie du Covid-19. L’espoir de tout un peuple pour sortir vainqueur de cet ennemi invisible se repose sur les épaules de ces éléments « tsy miamboho adidy ».
Jours et nuits, qu'il vente ou qu'il pleuve, bon an ou mal an, ces personnels de la santé assurent toujours leur mission. Certes, des brebis galeuses mettent en avant les avantages financiers en contrepartie de leur participation à la guerre, mais la majorité silencieuse ne se pose pas de questions et fonce dans la bataille tête baissée. Le peu de moyens à leur disposition, le peu de considération dont ils sont victimes, qu’importe pour eux, leur principal objectif est de sauver des vies.
Parmi les 2 941 contaminés dans la Grande île, environ 200 sont issus du corps médical ou des personnels de la santé. Pire, certains de leurs membres font partie des 32 morts du Covid-19 enregistrés à Madagascar depuis le mois de mars 2020. En dépit de la situation dans laquelle ils se trouvent et sans attendre l’effectivité ou non des primes qui leur sont allouées, ces hommes et femmes de blouses blanches, bleues ou roses, prennent tous les risques pour soigner leurs patients dans les hôpitaux ou dans leur cabinet au nom du sacro-saint serment d’Hippocrate. Un dévouement sans limite mais l’efficacité reste tout de même limitée ou plutôt freinée par l’inconscience et l’insouciance de certains. Même en étant équipées d’armes les plus sophistiquées du monde, ces médecins, infirmiers, personnels de surface ou autres catégories de la santé ne peuvent pas faire grand-chose sans la prise de responsabilité et de conscience de chacun. Des dirigeants du pays aux simples citoyens, en passant par ceux qui détiennent le pouvoir de critiquer (journalistes et politiciens), ils les exhortent à apporter leur contribution, si minime soit-elle, dans cette guerre sans fin mais dont l’ampleur et la dangerosité sont connues de tous.
« Le respect des consignes, la discipline, les sacrifices constituent déjà un apport considérable dans cette lutte et peuvent réduire les forces de notre adversaire. C’est peu, peut-être, pour certains mais pour nous, c’est déjà mieux que rien », lance un médecin. Appel est ainsi lancé à l’endroit de tous pour soutenir nos vaillants personnels de la santé, les grands oubliés, comme les enseignants, quand il fait beau mais alliés incontournables en période noire. Alors, tous derrière nos « Barea » de la santé qui jouent leur vie afin de sauver la nôtre sur un terrain où la contamination, et encore pire la mort, les guettent chaque seconde, minute, heure et jour...
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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