Publié dans Société

Premier jour de reconfinement - Des PPN en rupture de stock !

Publié le lundi, 06 juillet 2020

Les légumineuses, le riz local et « Makaolika », les huiles cachetées ont disparu en peu de temps des étalages des épiceries et grossistes. En effet, durant la journée d'hier où le reconfinement a débuté, beaucoup de gens se sont rués vers les lieux de vente des produits de première nécessité (PPN) de la Capitale, notamment les épiceries et grossistes au niveau des Fokontany.

Bon nombre de familles ont décidé de faire des provisions avant que les commerçants profitent de la situation et augmentent les prix des marchandises, notamment le riz et les légumineuses. D'ailleurs, en un clin d'œil, ces produits ont disparu des étalages du marché, comme c'était le cas à Alarobia Amboniloha, hier dès 9h. Pourtant, aucune hausse des prix n'a été observée, du moins pour hier.

D'après les explications d'un commerçant, les consommateurs craignent que les stocks ne soient pas suffisants pour couvrir les besoins de la population. Or, en début la première période de confinement, en mars dernier, les commerçants ont été confrontés à des problèmes de ravitaillement. « Au mois de mars dernier, la plupart des épiceries ont dû fermer leurs portes puisque toutes les marchandises essentiels ont été vendues plus rapidement que prévu. Nous n'avons pas le temps de faire de nouvelles commandes », avance ce commerçant.

Toutefois, c'est cette panique inutile venant des consommateurs qui encourage les profiteurs à augmenter les prix ainsi qu'à procéder à la rétention des stocks. Durant son intervention à la TVM, hier, le ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation, Lantosoa Rakotomalala, a assuré que la population ne doit pas s'inquiéter puisque notre stock de PPN est amplement suffisant pour couvrir le marché local. Concernant la rétention des stocks, la surveillance est renforcée à travers la mobilisation des task-forces qui sont en collaboration avec ledit ministère et celui de l'Intérieur, ainsi que le Secrétariat général à la Gendarmerie nationale (SEG). A cet effet, les sanctions infligées aux détenteurs de stocks seront lourdes.

Anatra R.

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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