Publié dans Société

Examens officiels - Des candidats et parents soulagés

Publié le lundi, 13 juillet 2020

Les avis divergent. Lors de son intervention sur la chaîne nationale, dimanche soir, le Président de la République Andry Rajoelina a annoncé les nouvelles dates pour les examens du CEPE, du BEPC et du baccalauréat. « Le Conseil du Gouvernement qui s’est tenu récemment nous a permis de définir les dates des examens officiels. Si le CEPE se tiendra le 1er septembre prochain, le BEPC se fera du 14 au 18 septembre. Pour le baccalauréat, la session se déroulera à partir du 5 octobre », a informé le Chef de l’Etat. Une annonce qui a soulagé la majorité des candidats et parents. « Après ma peur d’une année blanche, favorisée par l’évolution actuelle du coronavirus, je suis tellement contente que l’examen aura quand même lieu, surtout en octobre. Personnellement, je continue à réviser mes leçons et traiter des sujets-types d’examen, en cette période de confinement », nous confie Hasina R., parmi les candidats à l’examen du baccalauréat inscrits à Antananarivo. « Nous avons encore quelques semaines pour préparer nos enfants. L’aîné passera son BEPC et la cadette son CEPE cette année. J’espère vivement que la propagation de la pandémie s’allégera d’ici les dates prévues pour les sessions », avance Malanto A., mère de famille résidant aux 67 Ha. Ce soulagement n’est toutefois pas partagé par tous les parents. Certains préfèrent une année blanche pour leurs enfants. « Je ne veux pas courir le risque que mon fils unique contracte le virus, en allant passer son examen du CEPE. Sa santé passe avant son diplôme », s’exprime Fidélis T., père d’un candidat.
Pour leur part, les établissements scolaires privés mettent à jour leur organisation pour faire face à la fois à la pandémie et aux prochains examens officiels. « Nous continuons à proposer des devoirs, notamment des sujets-types d’examen, pour nos élèves. Ils doivent ensuite nous le rendre en fin de semaine sur des feuilles de copie que nous notons. Si la situation pandémique s’améliore, nous envisageons de les faire retourner en classe au mois d’août, pour les révisions générales et LES dernières recommandations au profit des candidats », avance Jacqueline Razanoelisoa, Directrice du  Collège moderne d’Ambodifasina (CMA). Pour cet établissement, les parents ne sont pas forcés de payer les frais de scolarité. Les enseignants et chargés de cours reçoivent pourtant des subventions à la place du salaire. Le loyer et le fonctionnement du collège restent suspendus, faute de moyens.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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