Publié dans Société

Cybercriminalité - 20 facebookers arrêtés en 5 mois

Publié le dimanche, 23 août 2020

 La période qui s’étalait sur cinq mois de confinement pour cause d’état d’urgence sanitaire, en relation avec la riposte à la pandémie de Covid-19 au pays, n’a pas été exempte des agissements de certains facebookers. Cependant, la Gendarmerie n’a pas croisé les bras. Dans un récent bilan qu’elle a sorti, 20 internautes avaient été arrêtés pour propagation de fausses nouvelles mais aussi pour diffamation sur le réseau social Facebook. Leurs arrestations découlent de plaintes émanant de différentes catégories de victimes, personnalités incluses. La Gendarmerie qualifie les actes des facebookers incriminés de  déstabilisation sinon d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Comme lors des précédents cas, les suspects auront bientôt à répondre de leurs actes devant le procureur, sitôt leur audition au niveau de la Gendarmerie terminée. Une dizaine d’autres internautes ont été déjà incarcérés, du moins à titre provisoire, depuis. Motivés généralement par la haine, ces internautes visent des personnalités à la tête du pays, mais aussi certaines institutions ainsi que leurs principaux responsables.
Les coups de filet sus-mentionnés ne concernent pas uniquement la Capitale. Ils touchent les 600 Communes qui constituent le pays, du moins selon le directeur du service de renseignement et des relations publiques au sein de la Gendarmerie, le colonel Zafisambatra Ravoavy. Cette force de sécurité, à part la surveillance des internautes par le service de la cybercriminalité, a également mené diverses actions visant à faire respecter les gestes barrières anti-Covid-19. A preuve, l’établissement des barrages sanitaires dans au moins 99 localités que comptent les 22 Régions du pays.
La Gendarmerie a aussi participé dans l’action visant à assainir les voies publiques de la Capitale, action qui s’est traduite par la démolition des boutiques bâties n’importe où, donc non conformes à la loi en vigueur concernant l’occupation de l’espace et des lieux en milieu urbain. Enfin, cette Force armée a apporté son appui au ministère du Commerce dans la sécurisation, la surveillance et le strict respect des horaires d’ouverture et de fermeture des magasins d’utilité publique lors de la période de confinement.
Franck R.


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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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