Publié dans Société

Migration clandestine vers Mayotte - 17 passagers arrêtés à Ambanja

Publié le dimanche, 23 août 2020


 Une vingtaine de migrants malagasy ont tenté de quitter la Grande île, samedi dernier, pour s’infiltrer dans l’archipel de Mayotte. Cependant, avant même que l’embarcation ait eu lieu, 17 d’entre les passagers ont été interceptés par la Gendarmerie à Ampasimbary, Commune rurale d’Antafiambotry, District d’Ambanja, tandis que les trois autres restent introuvables. La coque qui devrait transporter ce groupe de personnes se trouvait à Ampasindava et a été confisquée. D’après les renseignements émanant  de la Gendarmerie locale, ces migrants clandestins sont venus de Mahajanga, Antsiranana, Nosy Be et Sava. Pour le voyage, ces passagers ont versé chacun une somme de 2, 8 millions d’ariary. Cette opération dirigée par le lieutenant Antrefinomenjanahary Solofo a été une réussite après que l’équipe de la Gendarmerie d’Ambanja a mis en place une stratégie afin d’attraper les cibles. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que cette coque a transporté des passagers clandestins vers Mayotte.  Une enquête est déjà en cours.
 En rappel, au début du mois de juillet  dernier, un commandant ainsi que les 32 migrants malagasy à bord d’un navire ont été rapatriés en avion depuis Mayotte. Le 24 juin dernier, ces passagers, qui ont payé chacun 3 millions d’ariary, ont quitté Ambanja pour rejoindre cette île. Presque arrivés à destination, ils ont été repérés par les garde-côtes mahorais. Le commandant a tenté de s’échapper mais a été arrêté par la Police. Il a été placé en garde à vue pour une enquête, puis l’affaire a été transférée au sein du Tribunal de première instance à Antananarivo. Le commandant est inculpé pour trafic d’être humain et mise en danger de la vie d’autrui. 
Dans une situation similaire, le voyage se déroule toujours dans des conditions affreuses. Outre les conditions climatiques qui changent d’un instant à l’autre, le navire ne dispose pas des équipements de protection comme les gilets de sauvetage. Des milliers de passagers clandestins y ont déjà laissé leur vie, mais la pratique est loin d’être éradiquée dans le monde.


 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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