Ces mesures ont été prises à l'issue d'une réunion entre les transporteurs, l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), le ministère de tutelle et l'Agence des transports terrestres (ATT). Par conséquent, ces acteurs sont les garants du respect des dispositifs. Tous les véhicules ne respectant pas ces règles ne pourront pas circuler. Le non-respect de ces mesures est passible d'une sanction, dont la confiscation des licences d'exploitation.
Pour une durée de 45 jours, les transporteurs seront dotés de gels désinfectants et la désinfection de véhicules sera réalisée avec l'appui de l'UNICEF et la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) dans le cadre du projet « Avotr'aina ». Ensuite, les coopératives prendront en charge leurs besoins, avance le ministre du Transport, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, durant son intervention hier à la Télévision nationale malagasy. D'ailleurs, cette opération a déjà été entamée hier dans les 4 sites de désinfection dans la Capitale, à savoir au Coliseum d'Antsonjombe, à Ankatso, Ambohijatovo et à la gare Maki Andohatapenaka. D'après le responsable au sein de la Direction des transports et de la mobilité urbaine, rattachée à la CUA, l'opération se tient tous les jours de 11 à 13h pour les bus et de 14 à 16h pour les taxis-ville. Afin d'assurer le contrôle, des fiches leur sont distribuées.
Contrairement aux taxis-brousse, aucune hausse des frais de transport n'est prévue pour les autobus, et cela malgré la limitation du nombre de places. Leurs activités s'arrêteront à 20h.
En tout, 7 000 « taxis-be » assurent le transport des passagers dans la zone urbaine et suburbaine à Antananarivo.
Anatra R.