Publié dans Société

Reprise des transports en commun - Aucune tolérance envers les irréguliers

Publié le lundi, 24 août 2020

Les « taxis-be » desservant les zones urbaines et suburbaines sont de nouveau opérationnels à compter de demain dans la ville d'Antananarivo. Comme auparavant, toutes les mesures ne changent pas, entre autres le port du masque obligatoire, le nombre de places, la désinfection des véhicules et l'utilisation du gel hydroalcoolique. Ces mesures ont même été renforcées, puisque les chauffeurs et leurs aides devront également porter des visières, des gants et disposer d'un emplacement dans le véhicule pour ranger le gel hydroalcoolique. Ils devront également mettre leurs tenues de travail et se munir chacun d'un badge.

 

Ces mesures ont été prises à l'issue d'une réunion entre les transporteurs, l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), le ministère de tutelle et l'Agence des transports terrestres (ATT). Par conséquent, ces acteurs sont les garants du respect des dispositifs. Tous les véhicules ne respectant pas ces règles ne pourront pas circuler. Le non-respect de ces mesures est passible d'une sanction, dont la confiscation des licences d'exploitation.

Pour une durée de 45 jours, les transporteurs seront dotés de gels désinfectants et la désinfection de véhicules sera réalisée avec l'appui de l'UNICEF et la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) dans le cadre du projet « Avotr'aina ». Ensuite, les coopératives prendront en charge leurs besoins, avance le ministre du Transport, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto, durant son intervention hier à la Télévision nationale malagasy. D'ailleurs, cette opération a déjà été entamée hier dans les 4 sites de désinfection dans la Capitale, à savoir au Coliseum d'Antsonjombe, à Ankatso, Ambohijatovo et à la gare Maki Andohatapenaka. D'après le responsable au sein de la Direction des transports et de la mobilité urbaine, rattachée à la CUA, l'opération se tient tous les jours de 11 à 13h pour les bus et de 14 à 16h pour les taxis-ville. Afin d'assurer le contrôle, des fiches leur sont distribuées.

Contrairement aux taxis-brousse, aucune hausse des frais de transport n'est prévue pour les autobus, et cela malgré la limitation du nombre de places. Leurs activités s'arrêteront à 20h.

En tout, 7 000 « taxis-be » assurent le transport des passagers dans la zone urbaine et suburbaine à Antananarivo.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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