Publié dans Société

Covid-19  à Madagascar - La barre des 200 décès approche !

Publié le jeudi, 03 septembre 2020

A 5 mois du maintien de la propagation du coronavirus, 197 patients ont succombé de la  Covid-19 à  Madagascar. Statistiquement, la barre des 200 décès approche pour la Grande île, ce qui n’est pas un bon signe. Ces individus emportés par cette maladie virale ont présenté pour la plupart des maladies chroniques qui ont  favorisé le développement de la détresse respiratoire aiguë. Prenons par exemple le cas du premier décès de la Covid-19  signalé deux mois après l'apparition de la première contamination à Madagascar.  Le 17 mai dernier, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 a signalé le décès d'un employé d'hôpital âgé de 57 ans soigné au Centre hospitalier universitaire d’Analakininina, Toamasina à cause d’une hyperglycémie chronique et en même temps une hypertension artérielle.

Ces maladies  ont empiré son état de santé déjà affecté par le coronavirus ayant même conduit à sa mort.  Toujours est-il que, quelques leaders religieux y ont aussi perdu la vie à commencer par le Pasteur David Rakotonirina, président  en exercice du conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et  ancien dirigeant de l’église luthérienne à Madagascar (FLM). Trois jours après ce décès,  un des membres de la  FLM a également été emporté par ce virus. Il s’agissait du Pasteur Benjamin Rabenorolahy, troisième président de l’histoire de l’église FLM à Madagascar. En outre,  deux parlementaires étaient  également morts des suites d'une infection à la Covid-19. Ce sont le député, Lucien Rakotomalala, élu à Morombe Région d’Atsimo-Andrefana et la sénatrice élue à Antsiranana, Emilie Ravololonirina Razafindratovo, épouse de Jean Max Rakotomamonjy ancien président de l'Assemblée nationale. A cela s’ajoute le décès  d’une  soignante, âgée de 46 ans, médecin et chef du Centre de santé de base (CSB) d’Ambodifotatra, à Sainte-Marie le 24 juin dernier. Le suicide  du docteur Randriamamonjy Daniel à Toamasina, testé positif au coronavirus, a aussi marqué la crise sanitaire.  Les six premiers décès  du coronavirus viennent  tous de Toamasina. Le septième décès qui était une jeune femme, morte après son accouchement suite à une détresse respiratoire, a été enregistré à Antananarivo le 4 juin dernier.

83 nouvelles contaminations

581 tests ont été effectués  au cours de ces dernières 24 heures. Les résultats des analyses en laboratoires ont  révélé  83 nouveaux cas positifs. Encore une fois, Analamanga détient le plus grande nombre en termes de contamination  avec 35 porteurs du virus.   Les Régions de Vakinankaratra, d’Alaotra Mangoro et de DIANA totalisent respectivement 5 individus infectés. 18 porteurs du coronavirus sont localisés  du côté de Sofia et Menabe. Les cas confirmés restants sont répartis à   Haute Matsiatra, Bongolava, Anosy, Amoron’i Mania et Vatovavy Fitovinany.

Le bilan quotidien sur la situation de l'épidémie de Covid-19 a également fait état de 66 patients rétablis. Malheureusement hier, un  nouveau cas de décès liés à la Covid-19  a été signalé par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 Ivato. Il reste encore 875 patients en cours de traitement dont 40 patients développent actuellement une forme grave.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Dynamique positive
    Il n’est pas tabou de muer l’éditorial en mini-cours d’éducation civique, ensemble avec un aperçu de sociologie. On entend par « éducation civique », une discipline curriculaire prévue, normalement dans le programme scolaire, qui se propose de dispenser des cours de savoir-vivre, se conduire et se comporter au sein de la société, sinon de la communauté. Tandis que la « sociologie » est l’étude du comportement de l’homme au sein d’un groupe défini. En gros, c’est une discipline des sciences sociales qui a pour objectif de rechercher des explications et des compréhensions typiquement sociales, et non pas mentales ou biophysiques, à des phénomènes observables (Source Wikipédia). L’éducation civique combinée avec la sociologie pourra créer une synergie favorable à une dynamique positive de la démocratie. La méconnaissance à une notion de base de l’éducation physique et une méprise d’un minimum des fondements de la sociologie pourrait entrainer certains comportements contraires à…

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