Publié dans Société

Ouverture de la RN4 - Une foule attendue à Mahajanga

Publié le lundi, 14 septembre 2020

Les lignes régionales et nationales reliant Analamanga avec les Régions de Boeny, Sofia, Atsimo-Atsinanana, Alaotra-Mangoro, Vatovavy-Fitovinany, Analanjrofo, Menabe, Melaky et Anosy sont ouvertes à partir de ce jour. Toutefois, les plages et le bord de mer de Mahajanga sont déjà noirs de monde depuis leur réouverture, samedi dernier. Les habitants de cette ville se sont donné rendez-vous aux plages après cinq mois d’interdiction. De plus, avec la réouverture de l’axe routier et la période des vacances, une foule est attendue à Mahajanga, nécessitant ainsi un maximum de surveillance et de vigilance. Malgré l’allègement de différentes mesures liées au déconfinement, le contrôle sera strict quant au respect des barrières sanitaires, avance le préfet de Mahajanga, Fitiavana Ravelomahay. Comme dans les autres gares routières, les mesures restent inchangées. Tous les véhicules sont soumis à un contrôle technique avant de quitter les lieux, tandis que les passagers doivent subir un contrôle sanitaire.
Manifestation
Mais en attendant la reprise de leurs activités, les employés de la gare routière Aranta, située à Mahajanga, ont déjà observé une grève, le 12 septembre dernier. D’après leurs dires, ils ne sont pas d’accord avec la mise en place d’un guichet unique. En effet, certains clients effectuent des paiements cash tout de suite. D’autres voyageurs sont à récupérer en chemin et ont l’habitude de débattre le tarif. Or, le guichet unique ne permet pas de faire des exceptions. La mise en place de ce système a comme objectif de lutter contre les passagers clandestins qui ne sont pas mentionnés dans le manifold.
Recueillis par Anatra R.




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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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