Publié dans Société

Centre hospitalier d’Anosiala - Les autres services de nouveau opérationnels

Publié le mardi, 15 septembre 2020

Fermeture progressive de la page de la pandémie. D’après le docteur Rado Razafimahatratra, directeur du Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala Ambohidratrimo, il ne reste plus que 5 patients atteints du coronavirus soignés au sein de cet établissement. Par conséquent, ce dernier se concentre de nouveau sur la reprise des autres services, prenant donc en charge ceux qui sont atteints d’autres maladies. Ces services ont commencé à recevoir des malades à compter de la semaine dernière, tandis que le bloc opératoire a ouvert ses portes hier.

Toutefois, le CHU Anosiala s’apprête déjà à faire face à une éventuelle deuxième vague de la pandémie dans le pays. Quelques salles ont été libérées pour recevoir de nouveaux patients atteints du coronavirus. Ainsi, tous les visiteurs et patients sont sollicités à suivre toutes les consignes et les dispositifs sanitaires mis en place afin de lutter contre la propagation de la pandémie. Avant cela, le personnel a déjà procédé à une désinfection totale de l'établissement.

Après la découverte du premier cas de coronavirus dans le pays au mois de février dernier, le CHU d’Anosiala a été réquisitionné. Environ 500 individus considérés comme des cas suspects ou confirmés de Covid-19 ont suivi leur traitement dans cet établissement hospitalier. Cependant, en juillet dernier, face à l’accroissement du nombre de malades, seuls les sujets ayant développé des formes sévères ou critiques de la maladie y ont été admis.

Cet établissement hospitalier est composé de service ORL, gynécologie obstétricale, chirurgie, service de poly-médecine et d’imagerie comme la radiographie, le scanner et l’échographie. Outre le CHU d’Anosiala, l’ouverture de tous les services au sein du CHU « Manara-penitra » d’Andohatapenaka est prévue pour cette semaine. Ce dernier a déjà accueilli 400 personnes atteintes du coronavirus.

Anatra R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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