Publié dans Société

Académie nationale des arts et de la culture - La majorité des gros œuvres achevés

Publié le mardi, 15 septembre 2020

Opérationnelle au premier trimestre 2021. Les travaux de construction de l'Académie nationale des arts et de la culture (ANAC) sise dans l'enceinte du Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra avancent. « 60 à 90 % des gros œuvres, constitués de 4 lots, sont déjà achevés en ce moment. Pour la construction de la salle de représentation, avec 800 places, 60 % des travaux sont déjà entrepris. Le hall d'exposition de peinture, sculpture et autres œuvres d'art est construit à 80 %.

Pour les bureaux et les salles de cours/formation des 9 disciplines artistiques et culturelles, à l'exemple du cinéma, de la danse, de la dramaturgie, etc., 90 % des travaux sont déjà finis », informe Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C'était hier, lors d'une visite de chantier pour constater de visu l'avancement des travaux. Une fois ces gros œuvres clôturés, les travaux de finition et l'aménagement extérieur s'en suivront.

Avant-projet de loi en élaboration

Les travaux de construction de l'ANAC enregistrent du retard, dû non seulement à l'état d'urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19 mais aussi à cause des soucis internes de la société qui a remporté l'appel d'offres. Lors de la pose de première pierre réalisée le 15 novembre 2019, les travaux étaient prévus se faire jusqu'en ce mois de septembre 2020. Mais au final, cette Académie nationale sera construite vers la fin janvier 2021, d'où son opérationnalisation au premier trimestre de l'année prochaine. En attendant, le ministère de tutelle s'attèle actuellement à l'élaboration de l'avant-projet de loi pour confirmer l'existence juridique de l'ANAC. Les techniciens sont à pied d'œuvre pour ce faire, avant que le cadre juridique soit présenté au Conseil du Gouvernement et celui des ministres. « L'ANAC se trouve déjà dans l'organigramme du ministère depuis cette année 2020 », rappelle le numéro Un du MCC. A noter que la construction de cette infrastructure s'aligne à la vision du Président de la République, Andry Rajoelina sur le développement et la valorisation de la diversité culturelle.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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