Publié dans Société

Recrutement des enseignants publics - De nouveaux critères s’imposent !

Publié le jeudi, 17 septembre 2020

Lors du Conseil des ministres datant d’avant-hier, l’amélioration de la qualité de l’éducation à Madagascar a été le mot d’ordre. Etre fonctionnaire et avoir une expérience de 6 ans dans l’éducation sont les critères annoncés pour le recrutement des enseignants au niveau des établissements scolaires publics. Le milieu éducatif demande également plus de maturité de la part des enseignants et dorénavant un âge minimum de 30 ans est requis. Les compétences des éducateurs des EPP, CEG et lycées ont été longtemps remises en question.

Aussi, pour intégrer le secteur de l'enseignement public, tous les éducateurs doivent être au moins titulaires du baccalauréat et d'un diplôme justifiant la maîtrise de la langue française sans oublier l’habileté à parler la langue malagasy.  A cela s’ajoute la notion d’informatique et de la communication. Plus encore, le suivi d’une formation pédagogique demeure obligatoire.  Particulièrement pour les enseignants ambitionnant d’occuper le poste de directeur d’école, l’Etat a été catégorique concernant les capacités de leadership et de gestion d'établissements scolaires. Ces exigences s’appliquent donc au prochain recrutement de Maitres-Fram dont le nombre dépend des postes budgétaires. Le ministère a prévu cette année 8 000 enseignants qui bénéficieront du statut de fonctionnaires. Les Maitres-Fram subventionnés par l’Etat et aux sortants des écoles professionnelles et de l’école normale supérieure seront les premiers privilégiés.  

Le communiqué dudit Conseil a également précisé qu’une nouvelle coordination des affectations des enseignants fonctionnaires ou contractuels sera mise en œuvre. Les ministres réunis ont décidé qu’une prime d’installation sera octroyée notamment aux enseignants affectés dans des zones éloignées.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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