Publié dans Société

Etablissements publics - La gratuité totale, effective

Publié le jeudi, 17 septembre 2020

Requêtes entendues ! Les parents d’élèves ont poussé un ouf de soulagement suite à la décision prise en Conseil des ministres en date du 16 septembre, relative à l’année scolaire 2020-2021. « Je suis apaisée après que le Président de la République a rendu effective la gratuité de l’éducation auprès des établissements publics. Désormais, nous ne serons plus contraints de payer une somme conséquente pour la scolarité de nos enfants », se réjouit Suzanne R., mère de famille résidant à Andranomanalina.

Ce parent doit inscrire 3 de ses enfants dans une Ecole primaire publique (EPP) non loin de chez elle cette année. Cette décision allège considérablement ses charges, notamment pour le paiement de cotisation annuelle de 15 000 ariary par élève à verser dans la caisse du FEFI. Comme elle, les parents d’élèves inscrits dans les EPP, Collèges d’enseignement général (CEG) et lycées sont exemptés de divers droits et cotisations pour cette année scolaire.

Un budget conséquent pour la « Caisse des écoles »

Le droit d’inscription fixé à 0 ariary. De plus, les parents d’élèves ne payeront plus leur cotisation annuelle à partir de maintenant et ce jusqu’à nouvel ordre. Le but étant d’alléger les charges parentales, notamment pour les plus vulnérables, en ce temps de crise. Aussi, le Président de la République a exigé une gestion séparée du budget alloué par l’Etat et la cotisation annuelle des parents d’élèves. Le FEFI se charge de la gestion de ces financements, y compris la « Caisse des écoles ». Cette dernière s’élève à 16,133 milliards d’ariary pour les EPP et CEG contre 2 milliards d’ariary pour les lycées, des budgets tirés de la Caisse de l’Etat. D’un autre côté, un autre budget à hauteur de 3 millions de dollars, géré conjointement par le ministère de tutelle et les partenaires dans le cadre du projet PAEB, est destiné pour les EPP et CEG, selon toujours les informations communiquées à l’issue du Conseil des ministres.

Inscription du 16 septembre au 9 octobre

Fixée pour le 26 octobre pour le primaire et le secondaire. La rentrée scolaire des établissements publics se fera d’ici quelques semaines. Les parents d’élèves devraient passer à l’inscription ou la réinscription de leurs enfants dans les établissements dès maintenant, plus précisément entre le 16 septembre et le 9 octobre, selon le Conseil des ministres de mardi dernier. Cette date exempte toutefois les élèves en classe de 3è et de terminale. Pourtant, aucun détail à ce sujet n’est encore disponible dans la majorité des EPP, CEG et lycées d’Antananarivo et périphéries. Certains directeurs d’établissement ont déjà réuni les responsables et représentants des parents d’élèves hier pour en discuter, mais aucune décision n’a été prise, comme le cas au CEG Nanisana. Cette réunion se fera ce jour pour l’EPP Tanjombato, dans la circonscription scolaire d’Antananarivo Atsimondrano. Pour d’autres, les responsables attendent les consignes du ministère de l’Education nationale et les informations détaillées pour l’application des décisions prises en Conseil des ministres. En attendant, ils se penchent actuellement sur la préparation des examens du BEPC et du baccalauréat.

P.R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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