Publié dans Société

Modernisation de la ville d’Antananarivo - Le code municipal d’hygiène révisé

Publié le jeudi, 17 septembre 2020

« Comment respecter des lois que les citoyens ne connaissent même pas ». C’est avec ce propos que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a résumé le lancement officiel du Code municipal d’hygiène (CMH). En effet, cette règlementation qui régit la ville existe depuis bien longtemps, mais aucune application n’a été ni mise à jour ni encore faite avant cette année. L’hygiène et l’assainissement sont au centre des défis de la Commune urbaine d’Antananarivo.

C’est pourquoi la Municipalité d’Antananarivo se concentre actuellement sur la communication et la sensibilisation sur les textes qui régissent la cité. « Nous avons rêvé d’une ville propre, lumineuse, sécurisée, moderne et digne. Les citoyens d’Antananarivo ont trop longtemps vécu dans le désordre, la corruption, les embouteillages, les constructions illicites, l’insécurité et le non-respect de la loi. Il est temps de rétablir la fierté de notre ville, la Capitale de Madagascar », dixit le maire.

Après la sensibilisation et formation des gargotiers dans les marchés de la Capitale, la CUA procèdera à la sensibilisation de tous les citoyens. Plus 25 000 visuels seront affichés partout à Antananarivo, afin que tout le monde puisse prendre connaissance de ces révisions. A travers une convention de partenariat avec la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES), des donations ont été remises pour la promotion du Code municipal d’hygiène auprès des habitants de la ville et de ses visiteurs. 28 400 supports d’information dont une centaine d’unités de mobiliers sont mis à la disposition du Bureau municipal d’hygiène pour ses activités de formation et 200 exemplaires du budget de la CUA exercice 2020 sont consultables pour les citoyens auprès des bureaux administratifs de proximité. Ainsi, une vingtaine d’activités de formation et d'information pour sensibiliser la population sur le CMH seront menées dans la ville d’Antananarivo.

 La cérémonie de lancement du Code municipal d’hygiène s’est tenue hier à l’Hôtel de ville d’Analakely.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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