Publié dans Société

Rage canine - 13 000 cas de morsure recensés annuellement

Publié le mardi, 29 septembre 2020

Une négligence qui peut être fatale pour les humains. Effectivement, beaucoup de gens minimisent le fait d’être mordus ou griffés par un chien. Ainsi, c’est à partir du moment où leur état de santé se dégrade qu’ils décident de consulter un médecin. Après une attaque, l’individu blessé se contente seulement de nettoyer les plaies. Cependant, d’après Angela Randrianarivelo, vétérinaire, il est important de se faire consulter par un spécialiste, et cela après avoir pratiqué les gestes de premiers secours. « La rage est une maladie animale, très dangereuse pour l’homme. Dans la plupart des cas, les symptômes ne se présentent qu’après un à 3 mois, et pourraient même s’étendre jusqu’à un an. Vu la longévité de cette période d’incubation, la maladie s’aggrave et pourrait entraîner la mort », explique-t-elle. Selon la statistique du service des maladies chroniques et émergentes au sein du ministère de la Santé publique, en moyenne une cinquantaine de chiens atteints de la rage et 13 000 cas de morsure sont répertoriés annuellement. 

La rage est une maladie à prévention vaccinale. Le vaccin étant donc le seul moyen efficace pour éviter la rage chez l’homme. Cela permet ainsi de réduire le nombre de décès dus à la rage d’origine canine. Les premiers soins comportent un rinçage abondant et un nettoyage immédiat de la plaie avec de l’eau et du savon, du détergent ainsi que d’autres substances iodées pendant au moins 15 minutes, tout cela afin de tuer le virus de la rage. Dans le cadre de la lutte contre cette maladie, 100 000 doses de vaccins antirabiques sont utilisées gratuitement pour les chiens et les chats dans le pays, outre une campagne de stérilisation et de castration générale dans diverses localités situées à Antananarivo. Ces opérations se poursuivent jusqu’au 4 octobre prochain.

La Journée mondiale contre la rage a été célébrée le 28 septembre. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un projet intitulé « Tous unis contre la rage » est lancé pour ramener à zéro le nombre de décès humains dus à cette maladie animale d’ici à 2030.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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