Publié dans Société

Meurtre d’un motocycliste à Alasora - Quatre suspects à Tsiafahy

Publié le jeudi, 08 octobre 2020


Vendredi 2 octobre dernier, les limiers du commissariat d’Alasora ont arrêté quatre personnes pour une affaire de meurtre associée à une attaque à main armée survenue dans la localité d’Ambohibary-Alasora. Mercredi dernier, l’affaire a été déférée au Parquet, à la suite de quoi, les suspects ont été finalement placés en détention provisoire à la maison de force de Tsiafahy, en attendant leur prochaine comparution devant le Tribunal, mais aucune date n’a été encore avancée.
 Mais revenons aux faits. Vers 20h30, le 2 octobre dernier, une patrouille de police du poste d’Ampahibato a intercepté deux inconnus sur son chemin. Ces derniers étaient en train de pousser une moto. Lors d’un contrôle et d’une fouille sur le deux-roues, les agents des Forces de l’ordre ont constaté que le véhicule est souillé de sang.  Du coup, ils ont embarqué les deux suspects au commissariat d’Alasora pour les soumettre à un interrogatoire.
Au fil de ce dernier, les enquêteurs apprennent que cette moto est loin d’appartenir aux deux larrons. Et le fait qu’elle est barbouillée de sang a prouvé que son propriétaire est blessé. Sur la foi de cet indice, la Police a démarré une enquête ainsi que les recherches. A commencer par le secteur où les suspects avaient été arrêtés. Les recherches ont porté leurs fruits car elles ont conduit la Police sur les traces du corps sans vie du propriétaire de l’engin. Caché au fond d’un buisson, le cadavre comporte plusieurs traces de coups de couteau. En fouillant toujours dans le périmètre, les policiers ont fini par trouver un couteau à la lame effilée ainsi qu’un gourdin, ces objets ayant servi à assassiner le malheureux.
Le chef fokontany et le médecin légiste ont été informés et la Police les a enjoints de venir sur place pour constater. La poursuite des investigations de la Police a permis de savoir que la victime habite le quartier. En voulant regagner son foyer à une heure assez tardive, le motocycliste a fait ces mauvaises rencontres. Ses deux agresseurs l’ont éliminé simplement.
Depuis, les deux suspects ont été soumis à un interrogatoire, disons plus poussé. Ils ont reconnu les faits et ont finalement indiqué la piste de deux autres complices. A leur tour, ces derniers furent arrêtés la journée du samedi 3 octobre et celle du dimanche 4 octobre derniers. A bien éplucher le dossier, il s’avérait que les quatre larrons ne sont pas tellement étrangers des services de la Police, du fait de leurs sales habitudes pour perpétrer des attaques à main armée.
Franck Roland
 

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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