Publié dans Société

Femmes entrepreneures en Afrique - Une plateforme de réseautage opérationnelle

Publié le dimanche, 11 octobre 2020

Parmi les victimes de la pandémie de Covid-19. Bon nombre de femmes entrepreneures font face à diverses difficultés, notamment pour l’exportation et l’écoulement de leurs produits commerciaux sur le marché régional, à cause du coronavirus. Toutefois, cette pandémie a permis de renforcer la solidarité féminine, à travers la mise en place d’une plateforme de réseautage  « 50 millions de femmes prennent la parole » dans la région du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). Sur un financement de la Banque africaine de développement (BAD), il s’agit d’un projet visant à mettre en relation ces millions de femmes entrepreneures en Afrique, afin de libérer leur potentiel entrepreneurial.

« (…) L’opérationnalisation de cette plateforme en ligne permettent aux femmes entrepreneures d’accéder aux échanges et aux informations en temps réel sur les services financiers et non financiers, les règles et règlementations, les opportunités d’affaires et d’autres facteurs socio-économiques. (…) Nous les femmes malagasy sommes fières de faire partie de ceux qui ont bâti ensemble cette solution déjà opérationnelle et nous nous engageons à faire la promotion de cette plateforme », affirme Angelica Bavy, ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme. C’était lors du lancement officiel de ladite plateforme, vendredi dernier au Novotel, Ivandry.

Concrètement, l’intégration des femmes entrepreneures malagasy dans cette plateforme de réseautage leur permettra d’ouvrir d’autres voies et issues au niveau régional, à en croire Rova Rabetaliana, directeur général de la Promotion de la femme auprès du ministère de tutelle. D’ailleurs, la plateforme dispose d’un guichet unique d’informations pour un large éventail de services financiers et non financiers sur la création et le développement d’entreprises. Les droits des femmes entrepreneures n’y sont pas en reste. L’interaction des millions de femmes africaines au-delà des frontières géographiques et des barrières de langues leur permet d’échanger, de s’informer, de nouer des relations, de s’épanouir et de s’inspirer à travers les opportunités offertes. Quoi qu’il en soit, la plateforme ambitionne de contribuer à l’autonomisation financière, économique et sociale des femmes.

Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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