Le fait que les individus incriminés dans l’affaire, sont tous des personnes de connaissance du couple décédé, est un indice susceptible de clarifier le mobile de leurs actes. Pour retracer brièvement les faits, on peut dire que le général à la retraite et sa femme ont été complètement pris au piège dans le brasier. Car si l’officier général, qui fut alité par une maladie, fut retrouvé dans la chambre à coucher du couple, la maîtresse de maison, elle, le fut à la cuisine où une forte explosion aurait été entendue, et préludé à l’incendie. D’après un constat, la femme aurait cherché à se sauver lorsque le sinistre s’est produit. Mais étant donné la vitesse avec laquelle les flammes ont attaqué l’ensemble de l’appartement, elle n’a malheureusement plus trouvé aucune possibilité de trouver une issue, l’asphyxie due à la fumée, ayant aggravé les choses. De son côté, le jeune domestique a affirmé s’être trouvé à l’étage au moment du drame, et où des riverains ont pu le secourir en l’évacuant par une fenêtre. L’intervention des sapeurs-pompiers, n’a pas réussi à éteindre le feu à temps. De plus, ces derniers auraient été confrontés à une carence de matériel, situation aggravée par un problème de sources d’eau.
F. Roland