Publié dans Société

Crise de Covid-19 - Une éventuelle hausse des mortinaissances

Publié le dimanche, 11 octobre 2020

 La crise sanitaire de Covid-19, dans laquelle le monde fait face depuis le mois de janvier dernier, a impacté la santé publique. En effet, un rapport récemment publié par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a avancé que le nombre de nourrissons morts à la naissance risque de connaître une hausse importante. La grande majorité des « mortinaissances » se produisent dans les pays à faible revenu. En 2019, 3 « mortinaissances » sur 4 ont eu lieu en Afrique subsaharienne dont Madagascar.

D'après Henrietta Fore, directrice générale de l'UNICEF, la perte d'un enfant pendant l'accouchement ou la grossesse représente une terrible tragédie pour une famille, un drame trop souvent vécu en silence, et trop fréquent dans le monde entier. « Les conséquences psychologiques et financières sont graves et durables pour les femmes, les familles et la société », soutient -elle. Selon ce rapport, le nombre de mortinaissances à l'échelle mondiale pourrait être augmenté à cause de la pandémie de Covid -19. Une réduction de 50 % des services de santé due à la pandémie pourrait entraîner près de 200 000 mortinaissances supplémentaires sur une période de 12 mois dans 117 pays à revenu faible et intermédiaire. Cela correspondrait à une hausse de 11,1 %. La plupart des mortinaissances sont dues à des soins de mauvaise qualité pendant la grossesse et l'accouchement. Le rapport précise que l'absence d'investissement dans les services prénatals ainsi que dans le renforcement du personnel infirmier et des sages-femmes constitue l'une des principales difficultés.

 Dans le rapport, une mortinaissance est définie comme la naissance d'un nourrisson sans signe de vie à 28 semaines de grossesse ou plus.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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