Publié dans Société

« Opportunity maker » - Des jeunes filles-mères à parrainer

Publié le jeudi, 15 octobre 2020

Elles sont âgées entre 15 et 19 ans. Elles ont chacune un enfant à la charge. Elles ont dû abandonner la classe dès leur plus jeune âge à cause de la grossesse précoce. Elles sont issues des quartiers défavorisés d’Antananarivo. Elles, ce sont des mères adolescentes qui désirent se reprendre en main, à commencer par leurs études. S.A, mère d’une fillette, fait partie de ces jeunes filles-mères à la recherche de parrains dans le cadre du projet « Opportunity maker ». « Mes parents se sont séparés quand j’étais en classe de 5è. Depuis, je me sentais délaissée et en manque d’amour, au point d’en chercher chez un garçon. Malheureusement, ce vide n’a pas pu être comblé.

J’en suis sortie trahie et abandonnée en étant enceinte, en classe de 1ère. Toutefois, j’ambitionne de poursuivre mes études supérieures en médecine pour devenir docteur, mais les moyens m’en empêchent », nous confie cette mère adolescente de 19 ans. Comme elle, bon nombre des jeunes filles dans le même bateau ont un rêve en suspens, à cause de leur grossesse précoce. Raison pour laquelle l’ONG « C-for-C » veut faire en sorte que chaque jeune, particulièrement chaque mère adolescente, puisse accéder aux études supérieures, ou au moins finir le cycle secondaire avec leur baccalauréat en poche, ou accéder aux formations professionnalisantes, afin d’être autonomes et libres de choisir leur futur.

Dix cibles pour la première année

Parrainer des mères adolescentes et sensibiliser sur les freins qui empêchent les jeunes de poursuivre leurs études. « Opportunity maker » vise à augmenter le niveau d’éducation des ces jeunes, issues des quartiers défavorisés d’Antananarivo, à les maintenir le plus longtemps possible à l’école et également à plaider la gratuité de l’école jusqu'à la classe de Terminale ainsi que pour la non-discrimination des jeunes filles enceintes à l’école. Ce parrainage comprendra le frais d’inscription, l’écolage, les fournitures scolaires, le support financier forfaitaire mensuel pour contribuer à la garde des enfants de la filleule. Dans sa première année, le projet ciblera 10 jeunes mères adolescentes qui désirent poursuivre et reprendre leurs études. Elles choisiront elles-mêmes l’école, la filière qu’elles désirent suivant leur ambition professionnelle. Elles s’engagent, par la suite, à poursuivre leurs études jusqu’à l’obtention du baccalauréat ou jusqu’à l’obtention de la licence. Ceux qui désirent accompagner l’évolution de ces mères adolescentes peuvent prendre contact avec « C-for-C » ou suivre la page Facebook « Opportunity maker ».

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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