Publié dans Société

Rentrée scolaire 2020- 2021- Caisse vide pour des établissements publics

Publié le lundi, 26 octobre 2020

Fonctionnement au ralenti en ce début d’année scolaire. La plupart des établissements publics ne disposent d’aucun budget pour assurer leur fonctionnement, du moins durant la rentrée scolaire d’hier. En fait, les subventions pour la Caisse-école (CE) destinées pour ce faire ne sont pas encore encaissées, contrairement aux attentes des responsables et au défi lancé par le ministère de l’Education nationale (MEN). « Nous n’avons ni craies ni cahiers pour servir de registres ou de journal, sans parler des matériels de nettoyage. Dans cette même période de l’année, toutes ces fournitures sont achetées quelques jours avant la rentrée pour mieux accueillir les élèves et mieux servir les enseignants », se désole un directeur d’école primaire publique (EPP) dans la Circonscription scolaire d’Antananarivo Atsimondrano. Bon nombre de ses pairs partagent ce même souci, tout en espérant l’encaissement des subventions de la CE dans un plus bref délai. Toutefois, d’autres ont pu identifier des solutions face à cet imprévu. « Nous avions pu acheter ces fournitures, lesquelles pourront couvrir nos besoins pour la première période, grâce à un budget destiné pour un autre projet. Une fois la CE débloquée, le montant emprunté sera juste remboursé », s’exprime le directeur du collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana, dans la CISCO de Tanà ville.
Prise en main des élèves
Le premier jour de la rentrée scolaire a été destiné notamment pour la prise en main des élèves, la distribution des classes et la séance de brise-glace. « Les cours commenceront à partir de mercredi prochain, une fois que tous les élèves soient pris en main », avance notre source auprès du CEG Nanisana. C’était également le cas dans la plupart des établissements publics, hier. Une occasion pour les parents d’accompagner leurs enfants et de s’informer sur les organisations adoptées. « Nous sommes soulagés que le non paiement du droit d’inscription et de la cotisation soit maintenu, ce qui allège nos charges en ce début d’année scolaire. Nous souhaitons vivement que ces mesures annoncées par le Président de la République s’appliquent jusqu’à la fin de l’année scolaire, et pas seulement durant le premier trimestre », nous confie Emilie R., mère d’une élève inscrite à l’EPP de 67Ha Sud.
Pour sa part, le directeur général en charge de la Pédagogie (DGP) auprès du MEN rassure les parents et directeurs d’établissements. « Après la sortie de la liste des établissements et le montant de leurs subventions, les procédures d’encaissement sont actuellement en cours. En attendant, les établissements pourraient assurer leur fonctionnement avec l’aide de leurs partenaires, à l’exemple des Communes », informe le DGP Andriamiakatsilavo Raoniherijaona. Pour les enseignants non subventionnés, un autre fonds sera alloué en collaboration avec les partenaires afin de leur venir en aide. Jusqu’ici donc, le paiement de leur salaire mensuel, auparavant assuré grâce aux cotisations annuelles des parents d’élèves, reste flou. D’ailleurs, ces enseignants concernés lancent un appel de détresse à l’endroit des autorités compétentes pour voir de près leur situation…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff