Publié dans Société

Relance du développement à Arivonimamo - Les habitants exhortés à payer leurs impôts

Publié le mardi, 27 octobre 2020

Pour Manoa Vincent de Paul Randrianarisoa, l’actuel maire d’Arivonimamo, le développement est à l’ordre du jour, sinon incontournable. Car dans son projet, l’édile de cette Commune rurale de l’Itasy envisage la création d’une ville nouvelle. L’objectif est de profiter d’une ville capable de nourrir convenablement sa population, donc en autarcie économique totale. Mais il vise également d’attirer les visiteurs ou autres touristes étrangers à venir dans sa Commune. Raison de plus donc pour ce responsable d’interpeller les habitants afin qu’ils paient leurs impôts sur les biens immobiliers dont les habitations. « Nous avons fait exprès de ne pas faire pression sur les gens pour le faire, le pays venant à peine de sortir du confinement pour cause d’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19 », confie le maire sur ce point. 

Ce dernier sensibilise et rassure à la fois l’opinion sur le fait que celle-ci bénéficiera à 100 % des retombées de ces impôts. Car si les 50 % vont dans les caisses de la Commune, l’autre moitié sera consacrée aux infrastructures. Dans la même foulée, il se tourne à l’endroit de l’Etat sur la nécessité de réhabiliter les infrastructures vétustes locales. Effectivement, il n’a pas caché le fait que la Commune n’aura pas la possibilité d’assumer seule cette tâche, étant donné que les besoins en capitaux se chiffrent à plusieurs millions d’ariary. Cela justifie donc à ses yeux l’importance de ce partenariat avec le pouvoir central, notamment dans le domaine de la restauration de la ville d’Arivonimamo. 

Des actions de reboisement au programme

Dans la liste des efforts de la Commune, figure également le reboisement. Le maire d’Arivonimamo lance donc un appel à tous les investisseurs locaux à participer au processus de reboisement. Dans la liste de ces derniers, l’on trouve localement des décortiqueurs de paddy, ceux œuvrant dans le domaine des bois et de la construction, enfin ceux opérant dans la filière de l’agroalimentaire. Comme la Commune d’Arivonimamo, le département régional du ministère de l’Environnement encourage les investisseurs de cette Région à se consacrer davantage au reboisement. 

A cet effet, on vise de planter quelque 20 000 acacias, et que ce sont ces investisseurs qui assureront le matériel et les dépenses nécessaires à leur reboisement. De leur côté, la Commune et les services ministériels vont se charger du cadre technique. En gros, le pari de transformer l’ancienne Commune « rouge » du fait des feux de brousse ou de forêt, en Commune verte, s’inscrit dans les visées de l’actuel maire d’Arivonimamo. Cela est rendu possible grâce à l’expédition de 500 000 jeunes plants à travers les 23 Communes au sein du District d’Arivonimamo. Enfin, le chef de District adjoint Zafinini Odette, le maire d’Arivonimamo ainsi que son staff ont assisté à cette campagne de reboisement.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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