Publié dans Société

Circulation dans la Capitale - 3 jours de calvaire pour les automobilistes

Publié le lundi, 16 novembre 2020

Embouteillages en vue. Le ministère de l'Aménagement du territoire et des Travaux publics (MATP) procède à partir de ce jour à la réparation du pont Bailey de Tanjombato, situé dans la périphérie sud de la Capitale. Cette infrastructure sera donc fermée à la circulation jusqu'au 19 novembre. Afin de fluidifier la circulation, des consignes ont été mises en place par la Municipalité de cette Commune, comme la circulation à double sens sur le pont en béton. Les poids lourds devant passer sur cet axe sont priés quant à eux de prendre une déviation via le By-pass.

Malgré les mesures prises par les autorités pour atténuer le désagrément causé par ces travaux, les automobilistes qui ont l'habitude de rouler sur cet axe doivent s'attendre à quelques jours difficiles. Même en période normale, sans travaux de réhabilitation des infrastructures, les embouteillages sont déjà le lot quotidien des usagers de cette artère reliant Antananarivo avec la RN7. L'on imagine aisément que la situation va s'empirer durant les trois jours de travaux sur ce pont métallique. Outre le respect des consignes mises en place, l'organisation des agents de la circulation joue un rôle crucial pour atténuer les bouchons.

Calvaire permanent

Dans le centre- ville d'Antananarivo, des bouchons sont également attendues ce jour. Les rues aux alentours du parvis de l'Hôtel de ville à Analakely, comme à Soarano et l'Avenue de l'Indépendance seront en effet fermées à la circulation, et ce dès 14h jusqu'à la fin du match qui opposera les Barea de Madagascar aux Eléphants de la Côte d'Ivoire. Et pour cause, une fan-zone sera installée sur ledit parvis.

A côté de ces embouteillages ponctuels, il est également nécessaire de souligner que certains axes se caractérisent par des bouchons quasi permanents, causés notamment par la dégradation avancée de la chaussée. Et faute d'entretien des routes concernées, les gros trous ne font que s'aggraver. C'est le cas notamment à Ankadilalana. Cela fait plusieurs mois que les usagers interpellent les responsables sur l'existence de véritables « nids d'autruche » sur la route menant vers ce quartier. Ces derniers causent des embouteillages monstres sur cet axe tous les jours, surtout aux heures de rentrée et de sortie des élèves d'un collège situé à quelques mètres non loin de là. Et avec la venue de la saison des pluies, beaucoup craignent déjà le pire.

D'autres quartiers comme Antohomadinika, 67 Ha, Ankorondrano, Coum 67 Ha, Tsaralalàna menant vers le rond-point Isotry, figurent également parmi les zones rouges en matière d'embouteillages, des bouchons qui ne se terminent que tard dans la soirée. Cependant, sur la plupart d'entre ces axes, des travaux de réhabilitation ont déjà été annoncées. Or, jusqu'à ce jour, rien n'a changé. La période des grosses pluies qui ne prendra fin que le mois d'avril prochain et les fêtes de Noël et de fin d'année qui approchent à grand pas ne font donc qu'accroître le calvaire des automobilistes tananariviens.

Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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