Publié dans Société

« Kaly Tsinjo » à Antananarivo - Du repas quotidien pour 16 000 bénéficiaires

Publié le jeudi, 19 novembre 2020


Plus de 16 000 personnes bénéficient chaque jour des repas chauds dans la Commune urbaine d’Antananarivo, c’est-à-dire, 925 par Arrondissement. L’opération « Kaly tsinjo », afin de soutenir les personnes vulnérables, a été entamée dans la ville d’Antananarivo, hier. Initié par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, le projet durera 78 jours. Après la crise sanitaire due à la Covid-19, la majorité d’entre les ménages malagasy font face à des difficultés financières. Ainsi, ils n’arrivent plus à se nourrir correctement et deviennent fragiles face à la propagation de diverses maladies. Pour cette première phase, les 6 Arrondissements de la Capitale, outre les 11 Districts de Madagascar à savoir Toamasina, Fénérive Est, Fianarantsoa, Toliara, Betroka, Bekily, Ampanihy, Beloha, Tsihombe, Ambovombe et Amboasary, sont les principales cibles. « En tant que mesure d’urgence, ce sont les familles les plus défavorisées qui seront les principaux bénéficiaires de ce projet. D’ailleurs c’est le critère pour recevoir les tickets « Kaly Tsinjo » », explique Randriamanjara Andrianiaina, directeur de la promotion au sein de ce ministère. Et bien évidemment, les autres Régions recevront ainsi leur part, continue –t-il. Afin de lutter contre la gabegie, le ministère travaille en étroite collaboration avec le Fokontany et les députés de chaque Arrondissement. Ces derniers sélectionneront les bénéficiaires.
Pour rappel, le "Kaly Tsinjo" est un projet destiné aux plus vulnérables dans le cadre de l'urgence sanitaire. Le Président de la République Andry Rajoelina avait indiqué que cette aide sera octroyée gratuitement à ces bénéficiaires et viendra en complément des "Vatsy Tsinjo", "Tosika Fameno", "Vary mora" et autres "Tsena mora".
A ce sujet, pour la Région Sud de Madagascar, qui est la plus touchée par le Kere, la population ne recevra pas des repas chauds, mais plutôt des vivres, selon les consignes du Président de la République. Pour la troisième fois, le ministre de tutelle et son équipe ont effectué une descente dans le Sud afin d’apporter un soutien à la population.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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