Publié dans Société

Contrebande supposée de gazole de la JIRAMA à Ambanja - Un agent de la JIRAMA mis en cause

Publié le vendredi, 20 novembre 2020

Une belle prise de la Gendarmerie mais aussi le service de renseignement de la JIRAMA en matière de lutte contre la contrebande de gazole appartenant à cette société d’Etat à Ambanja, mercredi dernier. En effet, les Forces de l’ordre ont mis la main sur des stocks de gazole cachés dans trois différents foyers locaux, selon une information officielle de la JIRAMA. L’un de ces ménages appartiendrait à un agent même de cette société d’électricité et d’eau. Chez ce dernier, les enquêteurs de la Gendarmerie ont découvert 60 litres de ce combustible ainsi que 146 jerricans vides. Au total, 80 litres de gas-oil ont été trouvés chez le concerné.

Par ailleurs, les gendarmes ont confisqué 12 autres jerricans également vides dans le deuxième foyer tandis qu’un jerrican encore rempli et 8 autres déjà vides de leur contenu dans le troisième. Deux personnes suspectées dans l’affaire avaient été arrêtées sur le champ. Leur audition par les gendarmes leur a permis de dénoncer cet employé de la JIRAMA comme ayant été leur complice. Cependant, le concerné aurait pris la fuite et il est actuellement recherché.

Ce n’est pas la première fois que le gazole de la JIRAMA a été détourné, notamment dans les régions. Parfois, la complicité interne cause un  lourd préjudice à la société d’Etat. Il y a quelques mois de cela, une affaire similaire s’est produite dans une localité du Sud-Est du pays où c’est le conducteur d’un camion-citerne qui avait été impliqué.

Pour prévenir ce genre de situation, la JIRAMA invite le public à l’informer sur le 3547, sa ligne verte, ou bien encore par le biais de sa page Facebook officielle, ou à défaut aviser les autorités locales. Les dirigeants de cette société de distribution d’eau et d’électricité du pays préviennent qu’il n’y aura aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui sont trempés dans des affaires similaires.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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