Publié dans Société

Projet « activités rentables » - Un fonds de départ pour 96 bénéficiaires

Publié le dimanche, 22 novembre 2020

Promouvoir les activités rentables afin que les bénéficiaires puissent avoir une autonomie financière. Tel est l’objectif du projet “ quartier précaire”, initié par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’ONG Positive Planet International. A l’issue d’une formation en éducation financière et micro entrepreneuriat, un appui technique et financier, 96 bénéficiaires pourront désormais monter leurs propres affaires. Outre la connaissance, ces jeunes ont reçu chacun une somme de 200 000 ariary en guise de fonds de départ pour les activités qu’ils ont choisies. Ils sont sortants de deux promotions différentes, dont une trentaine en 2019 et une soixantaine en 2020.

 

La formation s’est divisée en deux parties dont le volet social et l’économie. Durant la première phase, ces apprenants ont été informés sur l’existence du « centre Ilaiko » ou « Centre d’accès social » (CAS). « Ils ont été sensibilisés qu’il est important de consulter les centres spécialisés en cas de violence au niveau de la communauté. Non seulement pour porter des plaintes, mais aussi pour recevoir des conseils et connaitre la loi. Nous en disposons quelques-uns dans la Capitale », avance le responsable au sein de la CUA. Sur le volet économie, la formation concerne la dignité humaine, la connaissance des activités et travaux adaptés au niveau et besoin, ainsi que le choix des apprenants. Certains d’entre ces bénéficiaires sont issus du système RF2 (Rafitra fikojana rano sy fahadiovana) tandis que d’autres ont consulté le CAS. La remise de certificats pour ces apprenants s’est tenue, vendredi dernier, à l’Hôtel de ville à Analakely.

Selon une estimation de l’ONG Positive Planet International, 85 % des Malagasy vivent avec moins de 2 dollars par jour. En situation de grande fragilité, la population a peu de perspective durable de développement.

Anatra R.

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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