Publié dans Société

Commune urbaine d'Antananarivo - Un nouveau contrat pour les « bouffes - mobiles »

Publié le vendredi, 04 décembre 2020

Plusieurs box et kiosques illicites démolis, des anciens lieux de commerce transformés en jardin public. L'assainissement continue dans la ville d'Antananarivo et cela concerne actuellement les tenanciers de bouffe-mobile. Ayant été confrontés durant des années à des grandes difficultés dans la régularisation de leur situation, une dizaine d'entre eux ont signé un nouveau contrat. Valable durant 3 ans, la signature de convention entre les deux parties s'est tenue jeudi dernier à l'Hôtel de ville à Analakely.  

A l'issue d'une rencontre avec le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina, ils se sont engagés sur le respect du cahier de charges, la réparation et entretien des véhicules ainsi que l'amélioration de la qualité de services offerts aux consommateurs. Sans exception, la CUA a convoqué tous les propriétaires de bouffe-mobile disposant ou non une autorisation d'exercer. L'objectif de cette réunion est d'intégrer ces derniers dans le secteur formel. D'après le directeur de l'urbanisme au niveau de la Commune urbaine d'Antananarivo, Niry Rasamoelimihamina, des nouveaux dispositifs seront mis en place concernant leur emplacement.

Zaimaika Analakely

Une soixantaine de gargotiers exerçant auparavant au « Zaimaika » Analakely ont été expulsés de leur lieu d'exercice. Selon ces derniers, depuis la réhabilitation du local, ils ont été déplacés, ailleurs. Cependant, cette situation a engendré régulièrement des conflits entre l'ancien et le nouveau propriétaire des lieux. Les gargotiers ont dû abandonner les lieux pour exercer devant le « Zaimaika ». Actuellement, la CUA a clôturé l'endroit, laissant ces derniers au beau milieu de la chaussée. Gênant la circulation sur cet axe, la police municipale les a chassés, depuis hier. Face à cette situation, ces anciens occupants de « Zaimaika » demandent une aide auprès du maire de la Capitale afin de leur trouver un emplacement idéal, jusqu'à la réouverture du marché. Pour rappel, ce dernier a été ravagé par le cyclone au mois de février dernier.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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