Publié dans Société

Atteinte à la sûreté de l'Etat - Liberté provisoire de nouveau refusée pour Rolly Mercia et consorts

Publié le vendredi, 04 décembre 2020

Du remous du côté du Pôle anti-corruption ou PAC aux 67ha, hier. L'ancien ministre de la Communication et des Relations avec les institutions malagasy, Harry Laurent Rahajason alias Rolly Mercia, aurait été aperçu avec certains de ses co-accusés dans les couloirs de la Cour d'Appel de ce pôle, selon une source. Motif : faire une démarche pour tenter d'obtenir une liberté provisoire, et ce, pour la énième fois, après leur condamnation pour atteinte à la Sûreté de l'Etat, une affaire qui remonte en juillet dernier.

 

Cependant, la Cour d'Appel a opposé un refus à la requête des accusés et de leurs avocats. Ce qui fait que ces derniers ont dû retourner dans leur cellule à Antanimora à la suite de l'échec de leur action judiciaire d'hier. Selon toujours cette source, ils devront toutefois encore être auditionnés par la Justice vers le début de l'année prochaine.

Notons que Harry Laurent Rahajason alias Rolly Mercia est condamné à 3 ans et 8 mois d'emprisonnement ferme. Son sort avait été alors fixé en octobre dernier, au terme de deux procès s'espaçant d'un mois, et après trois mois de détention préventive. Cet ancien journaliste est condamné pour complicité dans des affaires de troubles et d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Les faits, dont on incrimine Rolly Mercia, remontent en juillet dernier. A l'époque, les forces de l'ordre ont perquisitionné son domicile à la suite d'une manifestation estudiantine dans le quartier d'Ambohipo, réclamant la libération de Berija Ravelomanantsoa. Ce dernier a été arrêté et incarcéré pour des affaires de cybercriminalité dans lesquelles il est accusé de diffamation et également d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Un mégaphone aurait été saisi au domicile de cet ancien ministre lors de la perquisition, et aurait constitué un mobile à sa condamnation. Quatre personnes, directement impliquées dans la manifestation, en étant les principaux acteurs du mouvement, écopent aussi de la même peine, tout comme Berija Ravelomanantsoa dont le verdict a été prononcé par le Tribunal quelques semaines avant cela.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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