Publié dans Société

Patrimoine historique - Une robe et des documents de la famille royale récupérés par l’Etat malagasy

Publié le mardi, 08 décembre 2020

43 000 livres sterling soit environ 1,75 milliard de Fmg. C’est pour cette somme que les autorités malagasy ont pu récupérer un lot comprenant une robe royale ayant été portée par la princesse Ramasindrazana – tante et conseillère politique de la reine Ranavalona III la dernière souveraine de Madagascar –, ainsi que plusieurs documents royaux, qui furent vendus aux enchères à Londres. Un montant qui finalement reste relatif, le patrimoine historique n’ayant pas de prix.

« En cohérence avec mon amour particulier pour l'histoire de notre pays et mon engagement à laisser un héritage aux générations futures, j'ai suivi de près la vente aux enchères qui s'est déroulée à Londres cet après-midi. Une vente aux enchères où une robe de cour en velours portée par la tante de la reine Ranavalona III, la princesse Ramasindrazana, des photos et lettres manuscrites de la Reine Ranavalona III et du Premier ministre Rainilaiarivony ainsi que des effets personnels de la Reine ont été mis aux enchères », a déclaré le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina sur sa page Facebook.

Il rajoute : « J'ai suivi les enchères seconde par seconde, minute par minute, et c'est avec honneur et fierté que je vous annonce que l'Etat malagasy a participé aux enchères et a remporté la vente. Ces pièces historiques vont venir étoffer notre patrimoine malagasy, au nom de la fierté nationale ». Les démarches en vue de récupérer ce patrimoine malagasy ont été entreprises depuis deux semaines déjà, selon des précisions supplémentaires du ministère de la Communication et de la Culture. Une démarche diplomatique a été étudiée mais finalement la participation directe à la vente aux enchères s’est avérée comme la solution finale. La récupération de ces biens a été permise par le travail commun de la Présidence de la République, le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Economie et des Finances et donc du ministère de la Communication et de la Culture. « Je pensais que cela serait impossible. Cela montre que le Président aime véritablement Madagascar sinon il ne se serait pas battu pour ce patrimoine », a réagi la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga, une descendante de Ranavalona II et de Ranavalona III, émue aux larmes, contactée hier au téléphone après l’annonce de la récupération de cette robe et de ces documents royaux. Cette nouvelle intervient presque un mois jour pour jour après le retour au pays de la couronne du Dais Royal de la même Reine Ranavalona III. Cet objet royal avait été emporté en France et exposé au musée de l’Armée à Paris.

Recueillis par La rédaction

Fil infos

  • CUA - La nouvelle Maire prend ses fonctions
  • Harilala Ramanantsoa - « Je défendrai toujours et avec fermeté les intérêts de la population »
  • Opposants sans scrupules - Des putschistes en puissance
  • Administration - Le passeport biométrique disponible dans toutes les Régions !
  • Accord de Paris - « Le retrait des Etats-Unis est dramatique »
  • Développement du pays - L’Etat et le FFKM se tendent la main
  • Carburants - L'Opposition souhaite une hausse vertigineuse 
  • Critiques contre le projet « Lac Iarivo » - La société civile conforte sa position tendancieuse 
  • ACTUS BREVES
  • Interception de 53 kg d’or à Ivato - Une prime de 97 millions d'ariary pour des douaniers exemplaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Croisade
    Guerre sainte ! Guerre juste ! En 1088, tout juste nommé, le pape Urbain II ordonne aux chrétiens en ordre de marche pour la guerre afin de libérer la Terre sainte, Jérusalem, et cela, pour pouvoir effectuer les pèlerinages auprès du Saint-sépulcre, le tombeau de Jésus. Selon le pape, c’est une guerre juste ou … justifiée, une guerre sainte, une croisade. La toute première croisade. Et tous ceux qui participent auront le paradis. Au total, il ya eu huit croisades. La Grande île, en ce début du deuxième millénaire, part en croisade. Une guerre sainte ou une guerre juste contre de multiples « ennemis » qui, au final, enrênent voire freinent l’élan pour redresser le pays. Une croisade compliquée et harassante mais on n’a pas le choix sinon le pays s’écroulera à … jamais. L’insécurité. L’ennemi numéro un qu’il faille neutraliser. Rien ne se fait dans le pays sans avoir…

A bout portant

AutoDiff