Et en tant que femme, cette ancienne porte-parole du Centre de commandement opérationnel - Covid-19 relève le défi d’améliorer les conditions des étudiantes en médecine. Et cela dans l’objectif de valoriser les femmes face à la précarité et la fragilité de leurs conditions de vie en milieu estudiantin. « Si ces actes se sont avérés, nous les condamnons fermement et nous serons prêts à collaborer avec les autorités compétentes afin de les éradiquer (…) Je ne peux qu’affirmer notre volonté de protéger celles et ceux qui pourraient être victimes de toutes formes de violence », a-t-elle martelé.
Effectivement, il a été révélé le 1er décembre dernier que cette exigence de faveurs sexuelles en contrepartie d’une prestation qui fait partie des fonctions du corps professoral, constitue de nos jours une pratique courante au niveau de certains cursus universitaires. « Quand j’ai accepté la responsabilité d’être doyenne de la Faculté de médecine d’Antananarivo, j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice dans l’accomplissement de la lourde tâche que mes prédécesseurs ont débutée. Et cela afin de toujours rehausser le niveau de la formation médicale. J’ai inclu dans mon programme la responsabilité sociale en matière de santé qui ne consiste pas seulement à mettre en adéquation la formation par rapport aux besoins de la communauté, mais aussi à améliorer l’environnement de travail et de vie des étudiants pour que ces derniers puissent s’épanouir et exceller dans leur cursus », a-t-elle souligné dans un communiqué.
Recueillis par K.R.