Publié dans Société

Stade Barea - Les voleurs de métaux jetés en prison

Publié le mercredi, 09 décembre 2020

Le mal s’infiltre partout ! Et tous les secteurs d’activité n’échappent pas aux voleurs. Récemment, les auteurs du forfait ont même frappé en plein cœur du stade Barea de Mahamasina, actuellement en chantier. Sur place, une patrouille de police, effectuant une ronde, a surpris cinq individus suspects en train d’évacuer en cachette une importante quantité de matériaux essentiellement métalliques de ce stade. Du coup, les éléments de ladite patrouille ont embarqué les suspects au bureau de la Police pour les y interroger. “Aucun suspect n’a pu démentir. Il s’agit d’un flagrant délit de vol auquel ils n’ont pas pu nier”, commente une source policière. Puis, ils ont été déférés au Parquet avant que le juge d’instruction ne décide de les placer tous sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora, hier. Cependant, aucune date n’a été encore avancée en vue de juger les prévenus. 

Selon toujours une information policière, l’enquête sur cette affaire n’est pas prête de s’arrêter. Une question s’impose tout de même. Vu l’enjeu et l’importance de ce stade, il paraît bizarre que les agissements de ces bandits aient échappé au service de sécurité des lieux. Car d’après une investigation, le stade serait sécurisé, du moins partiellement. L’observateur sensé trouverait bien anormal le fait que les agents, dont la mission est d’assurer la surveillance du secteur, n’ont pu déceler l’effraction de ces inconnus dans le chantier, encore moins la possibilité de déceler leur présence sur les lieux, et la tentative des suspects d’évacuer ces métaux, manœuvre qui ne devrait pas s’effectuer dans le silence. C’est ce que les enquêteurs de la Police vont bel et bien tenter d’investiguer actuellement. Pour le moment, aucun autre complément d’information n’a avancé si le personnel du chantier du stade Barea a été convoqué puis soumis à une enquête. Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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