Publié dans Société

Fêtes de Noël et de fin d'année - Hausse du prix des volailles

Publié le lundi, 14 décembre 2020

La crise sanitaire due à la Covid-19 dans le pays a ainsi affecté le commerce et l'approvisionnement en volailles dans la Capitale. Leur prix a connu une hausse conséquente par rapport à l'année dernière, et notamment depuis les fêtes de Pâques, de Pentecôte et la célébration du retour à l'indépendance. En effet, les commerçants avancent comme excuse la vente à perte de leurs produits durant la période de confinement. Et cette fois-ci, ils ont comme argument de devoir compenser les pertes qu'ils ont accumulées durant cette période. Ainsi, leur production a diminué. Bon nombre d'entre les éleveurs sont confrontés à des problèmes financiers durant la période de confinement.

Ils ont été obligés de vendre à contre-temps leurs volailles, malgré qu'elles soient prévues pour être écoulées en cette fête de Noël et de fin d'année. « A cause du chômage technique, nous avons diminué la production. Si chaque année, nous sortons au moins 200 têtes de canards, cette fois-ci, ce sera seulement une cinquantaine », soupire une mère de famille, habitant à Morarano. Le poulet ou la poularde se vend actuellement entre 20 000 à 30 000 ariary. Le canard est cédé entre 20 000 et 35 000 ariary, tandis que l'oie avoisine les 70 000 ariary. Et à partir de la semaine prochaine, les consommateurs devraient s'attendre encore à une autre hausse de prix des volailles. 

Ruée vers les décorations de Noël

Les accessoires de décoration comme les guirlandes, lumières et sapins sont inséparables avec la fête de la Nativité. Depuis la semaine dernière, des longues files d'attente et des bousculades sont observés devant les grossistes d'articles de décoration pour Noël. Du côté de Soarano et Behoririka, par exemple, les étalages dédiés à la décoration sont déjà presque vides, notamment les boules de neige et les objets de décoration fluorescents. « A cause de la pandémie de Covid-19, nous avons diminué notre commande. Cependant, nous avons été surpris à cause de l'augmentation brusque du volume des ventes depuis la semaine dernière », avance Erica, vendeuse à Behoririka. Contrairement aux années précédentes, les amateurs de décoration autant que les détaillants ont une multitude de choix. 

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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