Publié dans Société

Tentative de meurtre à Anosipatrana - Le suspect porte une cagoule

Publié le jeudi, 17 décembre 2020


Mardi dernier, les éléments de la Police des mœurs et des mineurs ont arrêté un suspect pour une affaire de tentative de meurtre accompagnée d’un viol à Anosipatrana.  Les faits remontent le soir du dimanche 6 décembre dernier où une habitante de ce quartier, âgée de 38 ans, tombait entre les mains de son agresseur, alors qu’elle venait de quitter un restaurant du quartier avant de rentrer chez elle.
Là, le suspect dont il était impossible de l’identifier par le fait qu’il portait une cagoule, avait entraîné de vive force la dame dans une ruelle mal famée où il l’avait violée.
Après coup, il l’avait battue sans management au point que la victime perd connaissance. Devant cette situation, il avait balancé la femme dans un bac à ordures. Contrairement à ce que l’agresseur avait cru, la victime a survécu à ses coups et autres sévices. Une fois qu’elle a retrouvé ses esprits, la dame a fait des efforts surhumains pour rentrer à son foyer.
Après constat des faits, ses proches l’avaient immédiatement emmenée à l’hôpital. Interrogée par la suite à propos de son agresseur, la victime n’a pas hésité à affirmer que celui-ci est un voisin de quartier.
La famille de la concernée a alors porté plainte auprès de la PMPM Anosy, le lundi suivant.
Alors que la Police a démarré son enquête, les proches de la victime expliquent que le suspect était venu les rencontrer, mardi dernier. Et pas les mains vides. Il a apporté 100 000 ariary comme sa participation dans les soins de la victime. Tant que ça ! Il supplie aussi la famille afin qu’elle ne porte pas l’affaire devant les autorités, et lui propose de la régler à l’amiable. Mais finalement, tout s’est dénoué comme il ne l’avait pas prévu. Car en croyant le problème aplani, il s’est tranquillement attablé dans un bar du coin lorsque la Police l’y avait arrêté. L’affaire aurait dû être déférée hier.
Franck R.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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