Publié dans Société

Drame familiale dans l’Isandra - Un gendarme tue sa femme avant de se suicider

Publié le vendredi, 18 décembre 2020

Personne n’en revenait pas ! En un rien de temps, la vie d’un couple a été réduit à néant à la suite d’un drame ayant trait à un problème conjugal, probablement très grave.   Un gendarme de 2e classe ouvre le feu sur sa femme avant de retourner l’arme contre lui-même. Comble du malheur : il n’y avait que deux petits témoins à la scène, tellement petits pour assister à cette scène terrible et particulièrement violente. Il s’agit des enfants même du couple : l’un à peine un mois et le plus grand 6 ans ! Les faits se sont déroulés jeudi soir, non loin de la caserne de la gendarmerie de la localité de Fanjakana, dans le District de l’Isandra, ex-province de Fianarantsoa.

 

Pour le moment, rien ne permet de trouver une explication au geste meurtrier que suicidaire du membre des Forces de l’ordre en cause. L’enquête n’étant encore qu’à ses débuts. De plus, il n’y avait aucun adulte sur les lieux au moment des faits, qui puisse témoigner sur ce qui s’est réellement produit au sein de cette petite famille, ce jeudi soir-là.

« La seule chose qu’on sait, c’est que le gendarme en question avait récupéré une arme au bureau. Puis, il est rentré chez lui. Ses supérieurs et d’autres gendarmes ne s’étaient alarmés qu’en entendant les fracas d’une arme à feu, et qui ne pouvaient que provenir du domicile du couple », confie une source. Lorsqu’ils accouraient sur les lieux, il n’y avait plus que les deux corps inertes !

Malgré toute cette zone d’ombre, des bribes d’information glanées auprès d’une autre source, plus ou moins officieuse, permettront sans doute de lever un coin du voile à cette triste affaire.

D’après cette autre source donc, le gendarme mis en cause, se serait confronté à un problème d’ordre professionnel grave. La semaine prochaine, il devrait répondre de ses actes dans un conseil d’enquête à propos d’une affaire de désertion présumée dont il fait l’objet, et devant le commandant de brigade de gendarmerie d’une Commune de cette même région. Si l’incrimination s’avère fondée, le malheureux risquerait gros, entre autres la perte de sa carrière. Mais en attendant confirmation, seule l’enquête en cours va dans ce sens, ou au contraire infirmer cette thèse.

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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