Publié dans Société

Nouvelle souche du coronavirus - Panique dans l’océan Indien !

Publié le mardi, 22 décembre 2020

Depuis que le Royaume-Uni, viennent après l’Italie, l’Afrique du Sud, le Danemark, les Pays-Bas et l’Australie ont confirmé l’apparition de la nouvelle souche du coronavirus plus contagieuse jusqu’à 70 % de taux de transmission, le monde est en alerte. Si ce sont les pays européens qui ont décidé en premier de suspendre leur liaison aérienne, ferroviaire et maritime notamment envers le territoire britannique, la Région de l’océan Indien panique également. A cet effet, l’île Maurice vient de publier un avis international qui s’y rejoint.

 

Cette île sœur vient donc de publier un avis international qui se rapporte à cette nouvelle souche du coronavirus. Les autorités mauriciennes ont annoncé lundi dernier l’interdiction d’entrée de tout voyageur ayant séjourné ces derniers 15 jours en Grande-Bretagne ou en Afrique du Sud. Cette mesure de sécurité sanitaire s’adresse surtout aux touristes et aux Mauriciens résidant dans ces deux pays et qui prévoient d’y passer les fêtes de fin d’année via les vols exceptionnels programmés actuellement par le Gouvernement mauricien. En application depuis lundi soir, cette mesure ne sera levée que le 31 décembre 2020. En l’absence d’une solution médicale, du moins jusqu’à l’heure actuelle pour contrer cette nouvelle variante de la Covid 19, les autorités mauriciennes ont ainsi opté sur la prévention afin de ne pas être prises de cours.

Il est à noter qu’outre l’Union européenne, d’autres pays ont également arrêté provisoirement toute liaison touristique avec le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. C’est le cas du Canada, du Maroc, de l’Argentine, de l’Inde, de la Colombie, du Chili, du Koweït, de l’Iran, du Salvador et de l’Israël. L’Arabie saoudite a, quant à elle, interdit tous les vols internationaux ainsi que l’accès à ses ports pour au moins une semaine.

Cette nouvelle variante plus contagieuse que craignent plusieurs pays est hors de contrôle au Royaume-Uni, selon le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, dimanche dernier. Cependant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est voulue rassurante en affirmant qu’aucune preuve d’un changement de la gravité de la maladie n’est actuellement indiquée même si ce point fait l’objet de recherches.  « Cette situation n’était pas "hors de contrôle" et même si le virus est devenu un peu plus efficace en matière de propagation, il pourrait être arrêté », a apaisé Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire. Sauf que cette agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies pour la santé publique a reconnu que des signes préliminaires ont révélé que la variante pourrait être plus contagieuse et qu’elle pourrait aussi affecter l’efficacité de certaines méthodes de diagnostic.

Faut-il rappeler qu’il y a tout juste un an, aucun pays, même la Chine, le premier foyer épidémique de la Covid-19, n’a cru que ce coronavirus allait engendrer autant de dégâts à l’échelle mondiale. Le monde se souvient encore des longues procédures de l’OMS voulant déterminer l’origine dudit virus qui, jusqu’à ce jour, n’a rien donné de concret, avant de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale au mois de janvier dernier.

Recueillis par K.R

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Editorial

  • Session incertaine
    Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances. Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent.

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