Publié dans Société

Prévention de la Covid-19 à Analamanga - La désinfection des lieux publics renforcée

Publié le mardi, 19 janvier 2021

Une campagne de 2 semaines. La désinfection des lieux publics les plus fréquentés, à l’exemple des marchés, des Primus et terminus de taxis-be, etc. a repris depuis hier pour la ville d’Antananarivo. Pour le premier jour de la campagne, les équipes mobilisées ont sillonné Antaninarenina, Analakely jusqu’à Behoririka afin de couvrir le plus de secteurs. « La hausse des cas confirmés enregistrés dans la Région d’Analamanga, notamment à Antananarivo, après les fêtes de fin d’année reste un fait. Toutefois, il vaut mieux prévenir dès maintenant au lieu d’attendre que le nombre des décès et des cas augmente davantage, d’où le renforcement de la campagne de désinfection », avance Andonirina Ralay Andrianantenaina, directeur administratif et financier auprès de la Région. Analamanga enregistre, rappelons-le, 183 nouveaux cas positifs et 21 formes graves, d’après le dernier bilan du CCO entre le 9 et le 15 janvier dernier. La désinfection se fait quotidiennement à Antananarivo, avant sa poursuite dans les autres Districts composant la Région d’Analamanga.
Les travaux d’intérêt général s’intensifient
Nettoyer des rues, des jardins, ramasser des ordures. Tels sont les principaux Travaux d’intérêt général (TIG) imposés aux personnes saisies par les éléments des Forces de l’ordre pour non port de cache- bouche. Un millier de personnes en étaient sanctionnées par la Police nationale la semaine dernière. « Les TIG vont s’intensifier pour ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires. L’assainissement des canaux et des bacs à ordures en feront partie », avance le général Angelo Ravelonarivo, préfet d’Antananarivo. Pour sa part, le commissaire Alexandre Ranaivoson, chef du service des informations et communication auprès de la Police nationale, souligne que « les TIG imposés aux personnes sans cache- bouche dépendent des lieux où elles ont été saisies. Depuis le curage des canaux, le nombre des personnes saisies a nettement baissé ». Cette baisse pourrait être traduite par le fait que soit les habitants ont retenu des leçons sur la nécessité de la protection individuelle et collective, soit ils préfèrent mettre leurs masques au lieu d’effectuer des TIG…
P.R.



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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