Publié dans Société

Décès d’un nouveau-né à Befelatanana - Les victimes souhaitent une haute surveillance dans cet hôpital

Publié le mercredi, 20 janvier 2021


L’affaire concernant le décès d’un nouveau-né, dénommé Jordi, à la maternité de Befelatanana, survenu le 11 janvier dernier, a connu un rebondissement. Selon une information relayée sur une chaîne privée de la Capitale, la maternité attend encore un démenti de la part de la famille victime, comme quoi l’établissement hospitalier a échangé son bébé avec un autre qui est mort-né. En effet, d’après le directeur de cette maternité, le docteur Hery Ratokovao, le père du bébé a accepté de faire un démenti de cette publication durant leur conversation par téléphone. Mais jusqu’à ce jour (Ndlr : hier), aucune publication n’a été faite par la famille. « Je n’ai pas l’intention de m’excuser, même si les responsables m’obligent à le faire », avance le père du bébé. D’ailleurs, il insiste sur la véracité de ses propos et avec des preuves à l’appui.
Les deux parties ont tous avancé de ne pas porter cette affaire devant le Tribunal. En contrepartie, le père de Jordy réclame une haute surveillance au sein de cette maternité. « Cette publication a été seulement faite afin que la population connait ce qui se passe réellement dans cette maternité de Befelatanana et que les responsables effectuent désormais une haute surveillance afin que ces tromperies s’achèvent », soutient-il.
En rappel, le décès de ce nouveau-né à la maternité de Befelatanana a fait le tour des réseaux sociaux. Ses parents ont cependant affirmé que ce n’est pas leur enfant. Ils ont insinué que le nourrisson a été échangé avec un autre, décédé. Autant que les parents, la maternité de Befelatanana a apporté sa version des faits. Le Professeur Hery Rakotovao, directeur de l’établissement CHUGOBS, a avancé que le nouveau-né a souffert d’une asphyxie à la naissance et a été admis au service de néonatalogie. Il a également avancé qu’aucun échange de nourrissons n’est possible au sein de cette maternité. D’ailleurs, le nom de chaque bébé est gravé sur un bracelet avant son admission au sein de ce service.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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